L'universel est définit par Aristote dans le IIe livre de l'Organon, « De l'interprétation », comme quelque chose de valable en tout temps et à tout lieu, un attribut qui convient à tous les individus d'une même espèce. Par exemple, « Callias » désigne un individu particulier mais auquel correspond l'universel qui est l'Homme et donc l'idée d'humain appartient à tous les individus de l'espèce (...)
[...] La perception ne peut pas être le principe de la science. Aristote donne une forme syllogistique à son raisonnement, l'universel ne peut pas être perçu, les démonstrations sont universelles, donc les démonstrations ne sont pas comprises par la perception. L'universel n'est pas une catégorie qui relève de l'être, il relève du savoir, du connaitre, c'est pourquoi, il n'est pas l'objet d'une perception mais d'une conception par l'esprit. De ce fait la science dépasse le caractère déterminé de la perception (on perçoit toujours une chose déterminée en un moment déterminé) pour établir une loi qui révèle une universalité et une nécessité. [...]
[...] L'induction par Aristote Aristote définit d'abord l'universel. Impossibilité logique de définir l'universel par la perception. Aristote donne deux exemples, l'un dans le domaine géométrique, l'autre relatif à la perception. Enfin, il définit l'induction et dit qu'elle procède de l'universel. I Définition de l'universel. L'universel est définit par Aristote dans le IIe livre de l'Organon, De l'interprétation comme quelque chose de valable en tout temps et à tout lieu, un attribut qui convient à tous les individus d'une même espèce. Par exemple, Callias désigne un individu particulier mais auquel correspond l'universel qui est l'Homme et donc l'idée d'humain appartient à tous les individus de l'espèce. [...]
[...] Le deuxième exemple est plus ambiguë puisqu'il se place dans l'hypothèse où il se situerait sur la lune et pourrait observer une éclipse mais, dit Aristote, l'observation ne vaut pas justification, je peux bien décrire le phénomène mais je n'ai accès qu'aux effets de l'éclipse, mais je ne connaitrai pas nécessairement la cause de l'éclipse. Pourquoi ce phénomène se produit ainsi et donc ainsi la connaissance scientifique ne peut jamais dériver du particulier. Y a-t-il pour autant une séparation proprement ontologique entre la perception et la démonstration, entre ce qui est démontré (caractère universel) et ce qui est perçu (caractère particulier). III L'induction. [...]
[...] La science porte bien sur des réalités. Aristote dit que l'individuel n'est pas opposé à l'idée d'universel mais qu'au contraire c'est par l'individuel que j'accède intuitivement à l'universel. En effet, ce qu'on appelle l'universel est en quelque sorte un attribut de la science sous la forme d'une connaissance de l'individuel. Donc le mode spécifique de la connaissance d'une substance individuelle par la science et donc pour faire l'objet d'une démonstration possible, c'est cette catégorie si spéciale de l'universel. Aristote critiquait la doctrine des idées de Platon car Aristote est beaucoup plus naturaliste, pour lui, la connaissance est d'abord celle des phénomènes. [...]
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