Si nous posons pour vérité que la science a pour synonyme le savoir, et en considérant d'autre part que le "tout" est infini, le problème deviendrait de chercher si le savoir peut être infini (...)
[...] Est ainsi reconnue comme preuve scientifique un élément qui permet de faire une démonstration des données de base pour arriver à un résultat final que l'on veut obtenir. L'objectif de la science étant de décrire et d'interpréter la nature pour parvenir à une compréhension du monde, la raison d'être de la science est donc l'inconnu. La science est un ensemble organisé de connaissances. Toute connaissance est composée : ce qui en elle vient de l'expérience est dit posteriori" ; ce qui n'en vient pas est dit priori". Je ne peux jamais être absolument certain d'une connaissance a posteriori. [...]
[...] En revanche, il est certain que si nous atteignons effectivement un jour l'omniscience, nous ne nous en apercevrons pas, puisqu'il n'est pas possible de prouver qu'une théorie est vraie (on ne peut démontrer que sa fausseté, pas sa véracité), autrement dit, il n'est pas possible d'être sûr qu'une meilleure théorie n'existe pas La science cherche-t-elle à Tout connaître ? Est-ce là réellement son ambition ? Qu'est-ce que cela implique ? L'ambition de la science est d'expliquer les phénomènes de la nature, de comprendre le monde, en somme de mieux appréhender notre univers. [...]
[...] Nous l'avons dit, la science est connaissance du nécessaire et de l'universel. Notons que l'universalité n'est que le signe de la nécessité : ce qui ne peut pas être autrement (le nécessaire) se retrouve identique en chaque cas (ce qui définit l'universel). Mais il est inutile, pour acquérir l'idée universelle, de rassembler des milliers d'expériences. Il suffit de raisonner en général sur un cas particulier, à travers lequel on vise l'universel en faisant abstraction des particularités. Aristote appelle "induction" le processus intellectuel par lequel on passe des cas particuliers à l'idée générale. [...]
[...] C'est l'impossibilité de l'homme à tout se représenter qui le rend incapable de tout comprendre. Nous pouvons tout d'abord noter que l'on ne s'attend absolument pas à ce qu'un animal soit capable de comprendre la nature qui l'entoure. Par exemple, on sait qu'un chien n'est pas en mesure d'appréhender ce qu'il voit dans un miroir : il ne peut ni se reconnaître, ni comprendre que ce qu'il y a de l'autre côté du miroir se trouve en réalité de son côté. [...]
[...] Si toute connaissance commence avec la sensation, celle-ci ne nous livre que des faits, des cas particuliers, sans explication. A elle seule, elle ne peut constituer une connaissance. Lorsque la mémoire s'allie à la sensation, un premier degré d'intelligence se développe : on peut reconnaître une situation, la comparer à une autre, prévoir ses conséquences, bref acquérir une certaine expérience. Ainsi, je puis savoir que telle plante médicinale agit généralement sur tel type de symptômes. Mais ce n'est pas là une connaissance scientifique. [...]
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