N'y a-t-il qu'une seule éthique ?

Résumé du document

L'éthique est une discipline réfléchissant sur les finalités, sur les valeurs de l'existence, sur les conditions d'une vie heureuse, sur les comportements à adopter, sur la notion de "bien" ou sur des questions de morale.

Autrement dit, l'éthique est une recherche d'un idéal de conduite et de société.
Entre autres l'éthique est l'une des valeurs structurantes de la médecine. Elle amène à se demander notamment quel est le bien fondé de l'acte médical ? ou encore se penche sur la question de la part de subjectivité du médecin (...)

Extraits

[...] Morale et éthique sont intimement liées. Bien que la morale se définisse davantage comme un ensemble de dogmes hérités de la tradition et distinguant le bien du mal ; l'éthique serait plutôt une mise à distance de ces normes et ces valeurs. Autrement dit là où la morale répond, l'éthique aurait tendance à questionner. Nous pouvons notamment mentionner Claude Huriet cité par Didier Sicard dans L'alibi éthique selon qui : la morale fournit la réponse avant la question et l'éthique pose la question sans attendre de réponse Cependant étique et morale convergent et se confondent vers une même raison qui réfléchit à la meilleure conduite. [...]

[...] N'y a-t-il qu'une seule éthique ? L'éthique est une discipline réfléchissant sur les finalités, sur les valeurs de l'existence, sur les conditions d'une vie heureuse, sur les comportements à adopter, sur la notion de "bien" ou sur des questions de morale. Autrement dit, l'éthique est une recherche d'un idéal de conduite et de société. Entre autres l'éthique est l'une des valeurs structurantes de la médecine. Elle amène à se demander notamment quel est le bien fondé de l'acte médical ? [...]

[...] Il ne pourrait donc exister en définitive qu'une seule éthique. Dans la mesure où elle ne suffirait pas à tout le monde du fait de l'hétérogénéité des cultures, des religions Et d'autant plus car elle doit pouvoir remettre en cause toute évolution (notamment au niveau de la science) mais aussi pouvoir passer du général au singulier. La question qui pourrait se poser est de savoir si des enjeux ne sont pas dissimulés derrière cette envie de réflexion pour distinguer bien et mal. [...]

[...] Nous sommes donc conduits à penser qu'il existerait bien différentes éthiques selon le contexte on se trouve ou encore selon les personnes impliquées. Quoi qu'il en soit il parait toutefois peut probable que l'éthique ne soit pas universelle au moins à la base. Bien que pour certains il apparaisse acceptable de faire porter son enfant par une autre femme, pour d'autres c'est une pratique révoltante. En revanche si l'on demande à ces mêmes personnes leurs avis sur l'acte de meurtre elles le condamneront, certainement le jugeant mauvais voire même barbare. [...]