Les sciences humaines sont toutes les sciences qui ont pour objet d'études le comportement de l'homme que ce soit seul ou en société comme la psychologie, la sociologie, l'ethnologie, l'anthropologie. Elles sont plus ou moins controversées.
On peut se demander comment cet ensemble plus ou moins unifié de « sciences » va considérer l'être humain et les faits humains qu'ils étudient. Sont-ils comme des choses prévisibles obéissant à des lois ou tout au moins à des irrégularités universelle et invariable ou bien les hommes sont-ils libre de modifier leur devenir (...)
[...] En effet, peut-on assimiler le développement de l'homme à la croissance d'une plante ? Cela semble difficilement concevable. Pour E. Durkheim, célèbre sociologue du 19e siècle et père de la sociologie, les sciences humaines pensent les sociétés, les regroupements d'hommes comme étant prévisible, c'est-à-dire comme ayant des caractéristiques régies par des lois. En effet, Durkheim dit qu'il faut traiter les faits sociaux comme des choses. C'est pour lui une des règles fondamentales de la sociologie. Cette approche fondamentale de la sociologie défendue par Durkheim est issue du déterminisme. [...]
[...] Il affirme ainsi que l'inconscient est par définition inconnaissable directement. On peut alors rendre compte des mécanismes de l'inconscient sans pour autant parvenir à une connaissance de l'inconscient pris dans son individualité CONCLUSION Pour conclure, on ne peut pas associer les sciences de l'homme aux sciences de la nature en raison de leur déterminisme cependant les sciences humaines ont une raison d'exister, non pas pour voir les humains comme des êtres prévisibles, mais elles permettent de savoir quelles peuvent être les causes de certains comportements et s'il existe des variables pouvant être corrélées avec d'autres. [...]
[...] Si tel cause implique nécessairement telle conséquence, cela signifie que nous ne sommes pas libres d'agir mais que nous subissons une nécessité qui nous dépassent. C'est en cela que nous pouvons dire que les sciences humaines sont en contradiction avec la notion de liberté humaine. De plus, il est dangereux de penser l'homme comme un être prévisible cela tant à la déshumaniser, ce serait ramener l'homme à l'ordre du phénomène. Mais si les sciences humaines ne peuvent prédire le comportement de l'homme : à quoi servent telles ? L'homme est dans la continuité de la nature. [...]
[...] Il se rend compte que l'on peut analyser le nombre de suicides par année dans une population donnée, faire des courbes comme on le ferait avec n'importe quelle production. L'innovation de Durkheim, c'est qu'en traitant le fait social comme une chose on peut alors l'évaluer quantitativement : la fréquence des suicides est plus ou moins grande selon les conditions sociales et selon les groupes. Les taux de suicide révèlent certaines caractéristiques des groupes. Néanmoins n'y a-t-il pas une part de l'humain qui échappe à ses connaissances. [...]
[...] Les sciences humaines pensent-elles l'homme comme un être prévisible ? INTRODUCTION : Les sciences humaines sont toutes les sciences qui ont pour objet d'études le comportement de l'homme que ce soit seul ou en société comme la psychologie, la sociologie, l'ethnologie, l'anthropologie. Elles sont plus ou moins controversées. On peut se demander comment cet ensemble plus ou moins unifié de sciences va considérer l'être humain et les faits humains qu'ils étudient. Sont-ils comme des choses prévisibles obéissant à des lois ou tout au moins à des irrégularités universelle et invariable ou bien les hommes sont-ils libre de modifier leur devenir. [...]
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