- Principe du déterminisme naturel c'est-à-dire de la loi de causalité naturelle : tout fait à une cause et les mêmes causes produisent les mêmes effets.
- les lois, du monde, doivent être exprimées dans un langage mathématique, doivent être quantifiées. Descartes "la matière n'est qu'étendue géométrique dans laquelle on peut étudier le mouvement et la position des corps". la biologie, étude des processus physico-chimiques quantifiables (...)
[...] la valeur des sciences de la nature dont les objectifs de recherche doivent être déterminés par l'homme et pour l'homme. Expliquer, à ce sujet, la citation de HUSSERL (in La crise de l'humanité européenne et la philosophie Hatier 1992, p.53.) Notre monde environnant est une configuration spirituelle, en nous et dans notre vie historique. C'est un contresens que de vouloir appréhender la nature comme étant en soi étrangère à l'esprit et ensuite, d'asseoir la science de l'esprit (les sciences humaines) sur la science de la nature en prétendant ainsi la rendre exacte. [...]
[...] Au sens philosophique datant de la Grèce antique, cela signifie le savoir universel et théorique, pour PLATON, la Philosophie est une science. à partir du 16ème et 17ème, connaissance positive (étude des faits observables et démarche expérimentale). Nous retiendrons, ici, ce dernier sens. B. Conditions générales du statut de science pour toute science : Un objet défini et observable, une méthode adaptée à la connaissance de l'objet. C. Une classification commode : Les sciences de la matière ou sciences Expérimentales (démarche expérimentale). Les sciences humaines (observation et interprétation de faits spécifiquement humains). [...]
[...] DESCARTES la matière n'est qu'étendue géométrique dans laquelle on peut étudier le mouvement et la position des corps la biologie, étude des processus physico- chimiques quantifiables Questions : La diversité des sciences de la nature pose problème : Peut-on considérer leur spécificité, leur multiplication et spécialisation au détriment de leur unité ? Si l'unité méthodologique, des sciences de la nature, peut-être affirmée en raison de leur démarche expérimentale commune, cette démarche peut-elle s'appliquer aux sciences humaines ? Si les sciences de la nature semblent présenter un modèle de démarche plus rigoureux, la réflexion sur les sciences humaines ne remet-elle pas en question la plus grande scientificité généralement accordée aux sciences de la nature ? II. [...]
[...] ) Les sciences humaines ne se développent donc pas dans un contexte neutre. C'est comme si, dans leur dimension pratique, elles instrumentalisaient l'homme, parce qu'elles servent une demande et qu'elles veulent proposer des solutions dans des situations de crise. On peut donc, sur ce point, opposer, les sciences de la nature dont le développement sert la maîtrise et la possession de la nature et les sciences humaines dont le développement semble favoriser la maîtrise et la possession de l'homme. Ce qui explique et implique qu'elles présentent des développements très différents d'un régime à un autre (ex. [...]
[...] Peut-on faire des expériences dans les sciences humaines ? Les faits humains, (sociaux, par ex.) sont-ils des choses ? C'est la position de A. COMTE, car le modèle, des sciences de la nature, qui s'imposerait en sociologie conférerait à cette science sa scientificité. Critique : en sciences humaines : l'expérimentation est délicate (valeur de la personne). En outre, l'expérimentation est discutable : elle change les données de l'observation, elle interfère directement sur la réalité sociale. Les sciences humaines ont donc un caractère irréductible. [...]
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