La science progresse-t-elle par l'accumulation des faits ?

Résumé du document

Plan très détaillé (avec une partie III. en trois points) et introduction et conclusion sous forme de points précis à propos du sujet de philosophie des sciences "La science prorgesse-t-elle par accumulation des faits ?".
Noté 19.5/20 en CPGE littéraire (préparation de l'ENS)

Extraits

[...] La phénoménotechnique est l'élargissement de la sphère des faits disponibles à l'étude par le progrès des techniques. Ainsi, la phénoménotechnique a étendu les faits observables. Robert Hook par l'invention du microscope augmente le nombre de faits observables. Transition : Toutefois, quelle certitude pour les faits ? Quelle solidité à ce monde contingent ? Finalement l'idée d'une mise en lumière des faits par la technique qui permet d'augmenter la masse de données ne nous pousse-t-elle pas à dire que la raison joue un rôle fondamental d'interrogation et de mise en lumière des faits ? [...]

[...] En effet, le contraire d'un fait est toujours concevable. Dès lors, faiblesse de la certitude des sciences des faits qui devient inférence. Interroger les faits et les faire parler Les produire Le fait sur lequel travaille le scientifique est ce réellement sur lui que travaille le scientifique ou est ce qu'il travaille sur un fait qu'il a justement reconstruit, idéalisé, rationalisé. On voit donc la construction du fait scientifique : le scientifique ne travaille pas sur un objet naturel mais sur un objet arraché à la nature : un objet second ou abstrait. [...]

[...] Entraînement n°9 - La science progresse-t-elle par l'accumulation des faits ? Accroche Face à tous les tenants de l'obscurantisme ou de la mystification l'homme de raison se réclame des faits. Le juge avant de prononcer une sentence convoque des faits, au mystique le scientifique oppose des faits et dans le champ politique toute délibération est précédée d'une clarification factuelle. Ainsi, la raison semble être ce qui s'oppose au rêve, à la croyance ou à l'imagination et, pour ce faire, elle se présente comme fondée sur des faits incontestables. [...]

[...] Inventer des explications là où on est incapable de faire l'expérience est une faute Dès lors, accumulation des faits est gage d'une certitude plus forte car éloigne la possibilité de l'erreur. C'est à partir de l'observation d'un nombre de plus en plus grand de merles que je vais pouvoir établir une loi. On se fonde sur l'évidence des faits. Exemple : On voit ici le rôle qu'a pu jouer le progrès numérique dans le progrès scientifique en rendant possible l'accumulation et la comparaison d'un nombre de plus en plus vastes de données. [...]

[...] Parler de progrès par accumulation signifie donc parler d'augmentation du savoir par la récolte massive de data. Problématisation Le fait est donc gage de certitude car par lui on fonde un travail sur le réel et non sur des produits de l'esprit tel que le mirage. Sans lui tout développement théorique ne semble être qu'une machine autonome et ne parlant que d'elle même. Toutefois, la certitude des faits est tout à fait interrogeable et il n'est pas évident que la science progresse en les accumulant. [...]