Dans la connaissance scientifique, la Raison pose des questions à la nature et permet, à partir d'hypothèses, de construire une expérimentation. La Raison revient à pouvoir distinguer le vrai du faux grâce à trois principes : celui d'identité, de causalité, et de non-contradiction. L'expérimentation est une manière de forcer la nature à répondre de façon mesurable. « C'est l'essence propre de la science de la nature, c'est à priori son mode d'être, d'être hypothèse à l'infini et vérification à l'infini. » (E. Husserl). Jean Piaget, grand scientifique du XX ème siècle écrit que « L'expérience façonne la raison et la raison façonne l'expérience. »
[...] La critique au filtre de la Raison est la meilleure du monde car le philosophe se sert de la raison comme puissance constituante et principe d'ordre. La science justifie alors les espoirs de la science en devenant en quelque sorte son bras armé la possibilité de concrétisation d'une infinie de valeurs morales. La science doit savoir donc utiliser un savoir pour un pouvoir afin que celui-ci serve à nouveau la connaissance ; le pouvoir ne justifie pas la connaissance il la permet. Quand cette dernière s'incarne dans l'exigence morale ultime que commande la Raison : tous les espoirs ne sont-ils pas possibles ? [...]
[...] Bachelard écrit que la raison d'une époque n'est que l'ensemble des règles de la pratique scientifique de l'époque. Cette raison est donc le résultat d'une instruction donnée par la pratique scientifique : elle n'est jamais fermée sur elle-même, mais toujours ouverte aux enseignements d'une pratique. (in Le nouvel esprit scientifique.) Dans La philosophie du non, il ajoute ( . ) la science instruit la raison. La raison doit obéir à la science, à la science la plus évoluée, à la science évoluante. En général, l'esprit doit se plier aux conditions du savoir. [...]
[...] Corrigé du devoir : La Science justifie-t-elle les espoirs de la Raison ? Quels rapports entre Science et Raison ? Dans la connaissance scientifique, la Raison pose des questions à la nature et permet, à partir d'hypothèses, de construire une expérimentation. La Raison revient à pouvoir distinguer le vrai du faux grâce à trois principes : celui d'identité, de causalité, et de non-contradiction. L'expérimentation est une manière de forcer la nature à répondre de façon mesurable. C'est l'essence propre de la science de la nature, c'est à priori son mode d'être, d'être hypothèse à l'infini et vérification à l'infini. [...]
[...] L'expérimentation qui exerce une contrainte sur une connaissance antérieure instruit la Raison dans le sens où elle exige une refonte de sa rationalité. Par cette adaptation, la Raison ne déçoit jamais la science qui l'alimente et lui fournit de nouveaux défis. Réfléchissons alors sur le concept de progrès : une science le favorisant répond-elle aux attentes de la Raison ? Un progrès est une amélioration indiscutable par rapport à un état précédent : cela pose la relativité du progrès. Pour certains le développement économique est tout sauf un progrès puisqu'il nuit à l'environnement et donc aux hommes. [...]
[...] Alain dénonce ainsi le progrès : La route en lacets qui monte. Belle image du progrès. Mais pourtant elle ne me semble pas bonne. Ce que je vois de faux, dans cette image, c'est cette route tracée d'avance et qui monte toujours ; cela veut dire que l'empire des sots et des violents nous pousse encore vers une plus grande perfection, quelles que soient les apparences ; et qu'en bref l'humanité marche à son destin par tous moyens, et souvent fouettée et humiliée, mais avançant toujours. [...]
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