Selon Hubert Reeves, astrophysicien canadien : « La science moderne est un admirable monument qui fait honneur à l'espèce humaine et qui compense (un peu) l'immensité de sa bêtise guerrière ». Cette citation démontre que l'Homme, capable de commettre le pire des actes est aussi capable de créer le bien.
Ainsi, ce sujet, à savoir : La science est-elle toujours source de progrès ? Nous invite à réfléchir sur le fait que la science nous fait progressée, mais ne peut elle pas nous faire régresser ?
On entendra par science le résultat de l'enchaînement logique des idées et des actions surgies à travers l'histoire de l'homme, le menant vers la découverte progressive des structures qui composent la matière vivante et la matière en apparence inerte, c'est à dire l'univers biologique et l'univers physique en tant que systèmes.
[...] La nécessité de rendre la science plus accessible aux citoyens Pourquoi la science devrait-elle être à la portée des citoyens ? Tout simplement parce que la science ne peut pas vivre isolée de la société, car elle ne peut séparer le savoir et le savoir-faire. Les citoyens étant directement et personnellement concernés et touchés par les progrès scientifiques. Pour que le public comprenne et reprenne confiance en la science (ils ont confiance de la science, mais tout en restant anxieux), il faut améliorer la connaissance de la science par les citoyens. [...]
[...] A cette époque où régnait la monarchie absolue de droit divin, des études comme celles de Copernic et Galilée ont porté atteintes aux convictions de l'église qui les a jugées dérangeantes ; au point que ces derniers furent lourdement sanctionnés, ce qui a mis un frein à certaines recherches scientifiques. Ce n'est qu'au 18e siècle qu'a eu lieu une certaine liberté scientifique amenant le doute dans les esprits et c'est alors qu'apparaît la notion de progrès technique et scientifique, après que la science est permise de diminuer la force et l'influence de la religion. Au 20e siècle Gérard Bonnot dit : "Rassurez-vous, il n'y aura pas d'autre affaire Galilée. L'Église a retenu la leçon, compris que la science sur son terrain est invincible. [...]
[...] Favoriser l'éducation civique à la science, en renforçant dans les programmes d'éducation civique des collèges et lycées la place consacrée au rôle des citoyens et des institutions représentatives en matière de grands choix scientifiques et technologiques. Renforcer le système d'évaluation par des rapports publics portant à la connaissance de tous les résultats (avancées et, dans certains cas, lacunes) de la recherche scientifique et technologique. Pour assurer la pleine transparence sur l'état de la recherche. Agir auprès du Conseil supérieur de l'audiovisuel pour renforcer les obligations incombant, dans leurs cahiers des charges, aux sociétés audiovisuelles en matière de diffusion de l'information scientifique et technique. [...]
[...] Toutefois, les Européens gardent confiance dans la techno science, ou 78% des Européens restent convaincus que la science et la technologie vont améliorer la qualité de vie des générations futures ; même si les pays les plus riches restent cependant les moins optimistes. On peut donc voir dans cette opinion l'expression d'un jugement populaire tout en nuances. D'une part, la recherche scientifique et le développement technologique sont vus comme bien ancrés dans la société et les Européens se sentent redevables à la science de l'amélioration de la qualité de vie, toutefois l'idée d'un progrès décidé et construit en marge de la société est rejetée. [...]
[...] Enfin sur le plan de la bioéthique, certaines découvertes scientifiques ont posé et posent encore des problèmes. C'est le cas des techniques de procréation assistées qui a été un des premiers objets de réflexion de la bioéthique à cause de son potentiel de dérives eugéniste et ce surtout après la naissance en 1970 en Angleterre du premier enfant issu de la fécondation in vitro et de la première naissance d'un enfant issu d'un embryon congelé. Le statut de l'embryon pose alors problème, on cherche à limiter et surtout interdire les expérimentations sur des fœtus issus par exemple d'avortement ou autres, car une question demeure, celle de savoir si on porte atteinte à la dignité humaine en créant des embryons uniquement à des fins thérapeutiques L'euthanasie qui est une pratique visant à provoquer la mort d'un individu atteint d'une maladie incurable qui lui inflige des souffrances morales et physiques intolérables pose aussi problème à partir du moment où les progrès de la médecine au niveau des traitements physiques et du prolongement de la vie a poussé l'État, la profession médicale, les philosophes et les théologiens à débattre du sujet de la qualité de la vie et des droits pour un être humain de déterminer le moment où cette qualité s'est dégradée au niveau où il devient acceptable et licite de mettre un terme à son agonie et sa souffrance et si cela est vraiment acceptable et licite. [...]
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