La science regroupe tous les savoirs fondés, plus ou moins sûrs, les plus objectifs possibles dans tous les cas, sur le monde et l'homme en apportant des explications rationnelles. En effet, on peut distinguer déjà les sciences exactes concernant la nature ou le réel des sciences humaines, interprétatives, concernant la vie des hommes à différents niveaux. Leur degré d'exigence en vérité n'est pas le même du fait des objets d'étude, des domaines de recherche et des méthodes qui diffèrent, qui font qu'une plus grande part de subjectivité touche les sciences humaines. Mais toutes ont le même souci d'objectivité et élaborent des connaissances universelles.
Quelle place prend la science dans la pensée en général ? Qu'est-ce qui fait que la science annule certaines croyances ? Lesquelles ? La connaissance scientifique ne peut-elle pas cohabiter aux côtés de la croyance ? Quel type de croyance ne peut-elle remettre en cause ? La science ne procéderait-elle pas elle-même pour une part de la croyance ?
Dans un premier temps, nous étudierons pourquoi la science annule les croyances liées à l'ignorance. Et dans un second temps, nous expliquerons les limites de la science et la croyance religieuse (...)
[...] Quel type de croyance ne peut-elle remettre en cause ? La science ne procéderait-elle pas elle-même pour une part de la croyance ? Dans un premier temps, nous étudierons pourquoi la science annule les croyances liées à l'ignorance. Et dans un second temps, nous expliquerons les limites de la science et la croyance religieuse. Si l'on considère les différents degrés de la connaissance inspirés de la distinction kantienne, on peut en établir essentiellement trois : ce que l'on croit, ce que l'on sait, ce que l'on pense. [...]
[...] Longtemps, la science n'a été que discursive, proposant d'avantage une description du réel. Copernic, Galilée, Descartes puis plus tard Newton, qui s'attachent enfin aux conditions de production des phénomènes et non à leurs causes cachées La science passe du pourquoi [...]
[...] La science détruit-elle les croyances ? Introduction : La science regroupe tous les savoirs fondés, plus ou moins sûrs, les plus objectifs possibles dans tous les cas, sur le monde et l'homme en apportant des explications rationnelles. En effet, on peut distinguer déjà les sciences exactes concernant la nature ou le réel des sciences humaines, interprétatives, concernant la vie des hommes à différents niveaux. Leur degré d'exigence en vérité n'est pas le même du fait des objets d'étude, des domaines de recherche et des méthodes qui diffèrent, qui font qu'une plus grande part de subjectivité touche les sciences humaines. [...]
[...] On a pu observer cependant le recul progressif de la pensée mythologique avec la mise en place peu à peu de la pensée rationnelle dès l'Antiquité grecque. Dès lors que l'on sait expliquer par exemple le phénomène des marées ou les variations climatiques on cesse de rendre Poséidon ou Neptune et Zeus ou Jupiter responsables des tempêtes. Les mythes avaient pour fonction d'expliquer l'origine du monde et les comportements humains ; ils avaient une valeur initiatique puisqu'ils apportaient des réponses aux mystères existentiels comme à celui de l'origine du monde. [...]
[...] Ainsi, apparaissent la superposition ou le fanatisme. Ou tout simplement les connaissances sont à l'image de l'ignorance des hommes qui se fient aux sens qui permettent la perception sans rien examiner vraiment. Ainsi la croyance en la platitude de la terre pour les plus ignorants. Les sciences de la nature, en édifiant un ensemble de connaissances incontestables, ne peuvent qu'éliminer ce type de croyances. Ce qui n'empêche pas la science d'avoir commis elle-même des erreurs comme le géocentrisme par exemple, système tout imprégné de cette croyance que l'homme, être supérieur par sa faculté de juger, devait forcément être le centre du monde. [...]
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