L'Homme est assimilable à un roseau par sa faiblesse face à l'immensité et la force de la nature. Toutefois c'est un roseau pensant qui tire sa force de ses pensées pour être plus noble que son éventuel meurtrier. Voici une synthèse d'une des pensées de Pascal.
L'Homme se distingue du reste de la nature par sa capacité à penser, à pouvoir avoir accès aux connaissances du monde et surtout par le fait d'avoir une conscience, c'est-à-dire une représentation des choses. On peut donc se demander si pour l'homme la science en l'absence de sa conscience n'est pas une perte de sa spécificité, de son âme (...)
[...] On peut donc en conclure que la science sans la conscience consiste à la science sans utilisation de l'âme, caractéristique essentielle de l'homme. On peut donc déduire de ces notions et pensées que la thèse d'une perte de l'âme par la non utilisation de la conscience avec la science est donc vérifiée par ces divers éléments. Toutefois nombre de ces points utilisent des définitions ou postulats qui peuvent être nuancés. On sait que la science est une accumulation des connaissances qui vise à élucider les mystères de ce monde grâce à la raison. [...]
[...] La vertu permet à l'homme d'utiliser ces connaissances pour réaliser des actions en accord avec ses principes et la sagesse. Il ne peut donc pas y avoir de science sans conscience car la première résulte de la seconde. La ruine de l'âme serait l'absence de l'âme pensante car elle va de pair avec la conscience qui en résulte ou la perte de la pureté de l'âme causé par une action résultant de la science sans conscience morale, et ayant causé une action nuisible . [...]
[...] La science sans conscience amène forcément un non présence de l'âme pensante car celles-ci sont identiques. Si l'on synthétise la thèse de Rabelais et les nombreuses nuances et antithèses que l'on est en droit d'avoir on arrive à un compromit qui ne peut être exact de part l'inexactitude des définitions de l'âme et de la conscience mais qui nous permet de trouver une réponse au problème posé en conciliant des thèses diverses sur le sujet. De part l'analyse des définitions de science, conscience et âme, la dernière étant la plus ardue, nous avons réussit à trouver des arguments qui vérifient le fait qu'une science sans conscience est une ruine de l'âme. [...]
[...] On peut donc dire que, dans l'absolu, le seul juge du bien ou du mal ne peut pas être notre conscience car celle-ci dépend de l'éducation. On a admit que l'âme est une caractéristique essentielle de l'homme, celle-ci le défini car il est le seul à la posséder. Ceci ne pouvait être valable que si l'on ne considérait qu'une seule définition de l'âme, or nous pourrions en distinguer deux, comme la fait Aristote. Il y a l'âme commune à tous les être vivant qui anime les corps (anima, qui signifie qui l'anime en latin) et permet la vie et une seconde qui est cette fois ci propre à l'homme : l'âme pensante (animus). [...]
[...] Nous pouvons donc nuancer, au vue des ces arguments, la thèse selon laquelle une science sans conscience n'est que ruine de l'âme dans la mesure ou les définitions des termes peuvent être multiples et donc changer le sens de notre propos. Toutefois il faut trouver un consensus pour pouvoir analyser ce sujet et essayer de trouver une réponse au problème tenant compte de l'ensemble des points de vue. L'ensemble des connaissances qui composent la science sont liées directement avec les notions de conscience dans l'humain, ce qui veut dire qu'ils sont reliés de telle manière qu'ils sont le propre de l'âme humaine, de l'humanité. [...]
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