Quel étrange paradoxe humain que celui de vouloir se détacher de son environnement, de la nature, pour mieux les comprendre ! La Terre et les astres intriguent les hommes qui depuis l'Antiquité, s'intéressent à leur fonctionnement et veulent l'expliquer scientifiquement (par la raison) afin d'éclipser les explications fournies par la voie divine. De cette période née le système aristotélico ptoléméen que des scientifiques tels Galilée réfutent (...)
[...] Ce qui fixe les objectifs de la science, n'est ce pas l'être humain ? De plus, progrès qui descend de pro-gressus aller de l'avant rejoint le terme précédent. Que ce soit par besoin (technique par exemple) ou par ambition, la science est poussée. Mais comme le note Heidegger, trop de technique entrave la liberté. Donc la science mue par des ambitions égoïstes pouvant se révéler malsaine entraînerait une diminution des libertés humaines en général. Par ailleurs, l'homme modifie constamment ce qui l'entoure. [...]
[...] Doit-on avoir peur de la science ? Quel étrange paradoxe humain que celui de vouloir se détacher de son environnement, de la nature, pour mieux les comprendre ! La Terre et les astres intriguent les hommes qui depuis l'Antiquité, s'intéressent à leur fonctionnement et veulent l'expliquer scientifiquement (par la raison) afin d'éclipser les explications fournies par la voie divine. De cette période né le système aristotélico ptoléméen que des scientifiques tels Galilée réfute. Cet exemple montre bien que la science physique a parfois échappé (et échappe toujours) au raisonnement humain. [...]
[...] Les applications scientifiques sont plus à redouter que la science en elle- même. De plus, s'il y avait un renversement de contrôle, les conséquences seraient surprenantes. Une telle société est envisagée par Aldous Huxley dans Le meilleur des mondes. Dans le premier chapitre, le chef du laboratoire où sont crées et conditionnés les futurs habitants explique le principe du principe Bokanosky qui consiste à démultiplier une cellule œuf pour obtenir plusieurs individus identiques afin d'obtenir une stabilité sociale. Dans une telle société, bonheur et vertu seraient synonyme d'aimer ce que l'on est obligé de faire. [...]
[...] La vie marche vers les utopies En se sentant fort de ce savoir, l'homme peut être attiré vers des ambitions plus novatrices le poussant à aller chercher jusqu'au bout de lui-même ( ou bien alors dans un autre contexte, au fond de la terre) des ressources, et trouver des moyens pour mettre en application ses souhaits. Mary Shelley dans l'ouvrage Frankenstein ou le Prométhée moderne illustre cette idée. Le monstre créé comme c'est précisé dans le dernier chapitre, un cœur destiné a recevoir (et donner) de l'amour. Mais par son apparence hideuse, la créature est repoussée, ses faits et gestes sont interprétés de manière négative. Lorsque Victor Frankenstein la fabrique, son seul souhait est de recréer la vie, de comprendre le fonctionnement et se l'approprier. Cela témoigne d'un profond désir de l'Homme de connaître. [...]
[...] H.D Thoreau précise cependant qu'il ne faut pas obéir à la loi révélée, mais celle qui révèle Une recherche individuelle (pas obligatoirement mathématique est de ce fait nécessaire pour que l'homme puisse se réaliser. La science en elle-même lorsqu'elle est maîtrisée est bénéfique. Elle permet à l'homme certaines choses comme mieux se connaître et comprendre ce qui l'entoure. Les termes objectifs et progrès sont souvent attachés à la science. Le mot objectif vient du latin ab-jacio qui signifie jeter devant Cela sous entend quelque chose ou quelqu'un pour jeter, d'où une ambivalence du mot. [...]
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