La vérité, s'oppose au mensonge, à la tromperie, à l'erreur, et peut être définie comme une adéquation entre la réalité et l'homme qui la pense. Elle est considérée comme permanente, c'est-à-dire toujours vraie. Le monopole est quant à lui une possession exclusive. On se demandera donc si la science, cet ensemble cohérent de connaissances relatives à certaines catégories de faits, d'objets, ou de phénomènes obéissant à des lois et vérifiées par les méthodes expérimentales, a l'exclusivité de la vérité, cette connaissance absolue et permanente.
Répondant que oui, la science dispose du monopole de la vérité, ne risque-t-on pas d'oublier que celle-ci est limitée par mes perceptions et que donc elle pourrait ne pas voir le réel tel qu'il est ?
[...] Il se pourrait donc que la science soit dans le faux, et que donc, dans ce cas, loin de disposer du monopole de la vérité, elle nous trompe. C'est l'avis du philosophe Kant, qui affirme que le réel est ultimement méconnaissable, puisque nos sens et notre raison nous tromperaient sur sa nature. De plus, on constate que dans l'histoire de l'humanité, la science s'est elle-même remise en question à plusieurs reprises. Ainsi, du temps des Romains, on pensait que la Terre était plate, à l'image d'une pièce de monnaie. [...]
[...] Tout d'abord, nous prendrons la position la plus immédiate selon laquelle la science a le monopole de la vérité. Puis nous la dépasserons afin d'envisager les autres opinions qu'il pourrait y avoir sur la question . [ et donc, d'après le théorème de Pythagore le triangle ABC est rectangle en A. Les élèves, émerveillés, ne peuvent quitter le tableau, et leur professeur de mathématiques du regard. effet, quelle brillante démonstration. Ainsi, comme le disait Pythagore : tout est nombre tout est calculable grâce aux mathématiques, et donc à la science. [...]
[...] Il nous a tout d'abord semblé que la science avait le monopole de la vérité. Cependant, une objection nous est rapidement apparue : comment affirmer que la science détient le monopole de la vérité, quand ses affirmations ne sont pas vérifiables par l'expérience ? Dire que la science a le monopole de la vérité, ne serait-ce donc pas faire preuve de scientisme, c'est-à-dire attribuer à la science le monopole de la connaissance ainsi que la capacité de résoudre l'ensemble des problèmes qui se posent aux hommes ? [...]
[...] La science a-t-elle le monopole de la vérité ? La science a-t-elle le monopole de la vérité ? Avant de répondre, il convient d'expliquer succinctement les termes constituant cette question. La vérité, s'oppose au mensonge, à la tromperie, à l'erreur, et peut être définie comme une adéquation entre la réalité et l'homme qui la pense. Elle est considérée comme permanente, c'est-à-dire toujours vraie. Le monopole est quant à lui une possession exclusive. Enfin, la science, elle, s'oppose à l'ignorance, à l'opinion, et correspond à une démarche méthodique utilisant les instruments de la raison et de l'expérimentation ayant pour objet de construire des systèmes théoriques afin de comprendre le réel. [...]
[...] Pourtant, réfléchissant à nouveau, il nous semblerait que, pour ce qui est de la matière, la science ait le monopole de la vérité. Expliquons cela. Pour ce faire, citons à nouveau le philosophe Henri Bergson. Il nous explique que la connaissance touche quelque chose du réel, mais que ce qu'elle touche ne s'y réduit pas. Pour être plus clairs, nous allons prendre l'exemple de la bombe atomique. Dans le cas de cette arme meurtrière, de nombreux calculs ont été effectués pour la construire. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture