Explication du texte de A. Schopenhauer, Le Monde comme volonté et comme représentation. Ce document est organisé en plusieurs parties, qui suivent le déroulement logique du texte. Notions abordées : le désir, la volonté, et le vouloir.
[...] En s'appuyant sur une argumentation logique très serrée, Schopenhauer soutient la thèse exactement inverse : le désir procède de la souffrance et y conduit lui-même inéluctablement. Donc désirer et chercher à satisfaire ses désirs, ce qui forme l'ordinaire de l'existence humaine c'est à dire des mouvements du vouloir, conduisent l'homme à faire nécessairement son malheur. Cette thèse est appuyée sur un raisonnement rigoureusement construit qui s'apparente à un syllogisme qui articule une suite de propositions négatives. Dans une première prémisse, majeure, l'auteur établit que tous les désirs humains donc les souffrances ne sont pas véritablement éteints mais au contraire perpétuellement relancés lorsqu'il les hommes cherchent à les satisfaire : la souffrance renaît donc sans cesse [lignes 4]. [...]
[...] Les Centaures étaient censés se nourrir de chair crue et vivaient comme des bêtes sauvages. Ligne 17 du texte de Schopenhauer. Ligne 17 du texte de Schopenhauer. En latin, les deux termes considerare observer les astres) et desirare cesser de voir les astres, constater leur absence) sont liés. L'absence des choses auxquelles on tient a vite fait d'éveiller regret et désir. [...]
[...] Tantale[5], roi de Lydie ou de Phrygie, était le fils de Zeus et de la nymphe Plouto, père de Niobé et de Pélops. Selon la version du mythe la plus communément admise, il divulgua aux hommes les mystères du culte des dieux ; on rapporte aussi que, désirant éprouver l'art de la divination des dieux, il leur servit, au cours d'un festin, son propre fils. Le crime fut découvert par Zeus, et Pélops fut ressuscité par Hermès. On raconte encore que Tantale aurait encouru une peine éternelle en ne prenant pas soin d'un chien d'or qui lui avait été confié pour garder un temple consacré à Zeus. [...]
[...] Explication du texte : Introduction Schopenhauer traite ici du désir, mais comme une forme particulière du vouloir. Il s'écarte ainsi de toute une tradition philosophique d'inspiration rationaliste qui établit entre le désir et la volonté une démarcation tranchée. Précisons la signification de tous ces termes. Le désir : comment le définir ? Ce terme a une origine étymologie latine, en l'occurrence le mot desideratio qui désigne chez les Romains la situation affective où l'on est privé d'une étoile[6]. Cette privation renvoie, par analogie, à l'idée d'un manque, donc à celle de souffrance. [...]
[...] Explication de texte : Le Monde comme volonté et comme représentation Arthur Schopenhauer : Le Monde comme volonté et comme représentation. [1818] Personnages de la mythologie grecque qui sont mentionnés dans le texte de Schopenhauer : Source : Dictionnaire de la mythologie grecque & romaine, J. Schmidt, Larousse 1965. * Ixion[1] incarne, dans la mythologie grecque, un personnage particulièrement ingrat et qui reçoit un châtiment proportionné à son ingratitude. Ce roi, après avoir épousé Dia, la fille du roi Déionée, refusa à son beau-père les riches présents qu'il lui avait promis ; puis il tua son beau-père en le précipitant dans une fournaise. [...]
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