Le suivant travail propose comme thèse que les écoles philosophiques de la Grèce antique optaient pour une éthique de vie autant que pour une philosophie de vie, en ce sens que leurs adeptes témoignaient d'une cohérence indéniable entre leur philosophie et la manière dont ils vivent. Il s'agit donc d'un travail sur la philosophie comme mode de vie inspiré entre autres du livre de Pierre Hadot: qu'est-ce que la philosophie antique ?
[...] Les philosophes dogmatiques soutiendront donc des opinions. La première phrase de l'extrait parle de ces Hommes qui sont embarrassés par l'irrégularité des choses et ils ont du mal à suspendre leurs jugements par rapport à ces choses. Ceux-ci portent des jugements sur les choses du monde extérieur. Le sceptique n'accepte pas cette manière de faire et considère que d'agir ainsi mène à l'inquiétude et au trouble de l'esprit. L'Homme est un être sensible et cette sensibilité mène à la subjectivité ; elle laisse donc place à l'impression, à l'interprétation. [...]
[...] Pierre Pellegrin dira qu'il est un auteur sans originalité puisqu'il se fait propagandiste d'une manière de penser, et surtout de vivre, dont il ne se prétend aucunement l'inventeur cité de SEXTUS EMPIRICUS, Esquisses pyrrhoniennes, traduction Pierre Pellegrin, Édition du Seuil, Essais p.40. Section de l'extrait analysé : En effet, celui qui affirme dogmatiquement que telle chose est naturellement bonne ou mauvaise est dans un trouble continuel. Quand il lui manque les choses qu'il considère comme bonnes, il estime qu'il est persécuté par les maux naturels et il court après ce qu'il est pense être le bien. SEXTUS EMPIRICUS, Esquisses pyrrhoniennes, traduction Pierre Pellegrin, Édition du Seuil, Essais p.71. SEXTUS EMPIRICUS, Ibid p. DUMONT, Jean-Paul. [...]
[...] Sextus Empiricus accorde une valeur morale au silence, car ce qui est douteux ne peut donner lieu à une assertion valable. [ ]Le silence décrit pour lui l'absence de représentation. 3. Conclusion L'école sceptique, comme la majorité des écoles hellénistiques, a émit une hypothèse sur les causes du malheur des hommes. Elle nous propose l'usage du discours philosophique comme une étape transitoire menant à la minimisation voire la suppression du discours philosophique lui-même, élément entraînant la suspension du jugement qui entraîne son adepte au bonheur. [...]
[...] Étant pourtant un excellent orateur, Pyrrhon optait pour une vie silencieuse contrairement à la dialectique des socratiques. Timon spécifie qu' : Une fois que nous serons dans cet état d'indifférence vis-à-vis des choses, nous atteindrons l'aphasie, qui n'est en aucun cas le mutisme ou le silence mystique que prônent les pythagoriciens ou les sages orientaux, mais la suppression de tout usage assertorique du langage. Ensuite le sage atteindra l'ataraxie, l'absence de trouble, et, par conséquent, le bonheur.[22] Le choix de vie du sceptique est donc aussi basé sur l'élimination du discours philosophique. [...]
[...] SEXTUS EMPIRICUS, Esquisses pyrrhoniennes, traduction Pierre Pellegrin, Édition du Seuil, Essais p.40. [...]
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