Comment savoir ce que l'on veut vraiment? Dissertation de philosophie sur le sujet suivant = "savoir ce qu'on veut"
[...] III : « Savoir ce que l'on veut » comme tâche On vient de voir qu'alors que les hommes croient savoir ce qu'ils font, il s'agit souvent d'une illusion. Sommes-nous néanmoins condamnés à une telle ignorance de nos actes véritables ? Et si ça n'est pas le cas, n'est-ce pas un devoir de développer la conscience de nos actes ? - On peut toujours reprendre conscience d'un acte devenu automatique. Comme le montre Alain, « penser, c'est dire non », nous avons la capacité de nous arracher à l'habitude et à la routine, pour nous envisager nous-mêmes ainsi que ce qui nous entoure. [...]
[...] Cela nous permet aussi de reconquérir une liberté perdue. - On peut également prévoir les conséquences de nos actes pour autant qu'on en fasse l'effort et qu'on prenne le temps de la réflexion. On a raison de traiter d' « inconscient » celui qui refuse de fournir un teleffort, et se laisse aller à la folie (cf. Alain : « L'âme, c'est ce qui refuse le corps »).C'est un devoir de résister à cette tentation, c'est ce qui nous rend humains. [...]
[...] Il s'agirait de cas plutôt exceptionnels, confirmant cette règle qu'un individu normal et sain d'esprit « sait ce qu'il fait », au sens ou non seulement il réfléchit avant d'agir et a conscience du bien et du mal, mais aussi au sens plus élémentaire où il est conscient de ses actes, et où il est facilement capable d'en savoir le pourquoi, les motivations profondes. N'est-ce pas surestimer la conscience ? D'un autre côté, si c'est le cas, faut-il se résigner face cette ignorance paradoxale qui pourrait bien menacer notre liberté, n'y a-t-il pas moyen d'y remédier ? I. La conception classique de l'homme maître et conscient de soi. La conscience et la capacité de peser le pour et le contre avant d'agir. [...]
[...] Lors d'une conversation, un homme peut penser quelque chose mais sa conscience morale lui dit de taire cette idée. Il peut cependant arriver que l'inconscient prenant le dessus, exprime cettepensée à voix haute. Mais si ces exemples permettent de montrer que la conscience peut perdre son emprise sur l'homme, les effets dans ce cas, ne sont que temporaires. Il existe certaines maladies qui s'apparentent à la folie et qui agissent sur le malade de telle sorte que celui-ci perd définitivement toute trace de conscience. Ainsi, les actions d'un homme deviennent incontrôlables et imprévisibles. [...]
[...] la 1ère topique freudienne). Nous pouvons tout de même admettre alors que nous ne savons pas ce que nous faisons, que nous ne maîtrisons pas notre vie et voir jusqu'à quelpoint nous pouvons accepter une telle impuissance (penser aux relations avec les autres ) ; si la part d'inconnu est trop grande et nous rend la vie trop difficile, il faut alors envisager une thérapie, dont on peut espérer qu'elle nous permettra de mieux savoir ce que nous faisons, et , à terme, de changer de comportement. [...]
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