Victor Hugo disait en son époque : “un enfant que l'on instruit, c'est un homme que l'on gagne” sous entendant que du savoir provenait l'Homme juste, l'Homme libre. Les Hommes ont toujours et justement revendiqué leur liberté. Aussi Rousseau écrivait dans “du contrat social” : « renoncer à sa liberté, c'est renoncer à sa qualité d'Homme » car selon lui, la liberté distingue l'Homme de l'animal. Mais que faut-il faire pour être libre et peut-on l'être réellement ? Ce sont des questions que beaucoup d'Hommes se sont posées un jour. De l'histoire, on retient énormément de combats pour la liberté par exemple la Révolution française. La connaissance de ces luttes nous rend aujourd'hui fiers de vivre en qualité d'Homme libre tel que nous le pensons. Mais est-ce le savoir qui donne à l'Homme un sentiment de liberté ?
[...] Le savoir rend-il nécessairement libre? Victor Hugo disait en son époque : enfant que l'on instruit, c'est un homme que l'on gagne” sous entendant que du savoir provenait l'Homme juste, l'Homme libre. Les Hommes ont toujours et justement revendiqué leur liberté. Aussi Rousseau écrivait dans contrat social” : renoncer à sa liberté, c'est renoncer à sa qualité d'Homme car selon lui, la liberté distingue l'Homme de l'animal. Mais que faut-il faire pour être libre et peut-on l'être réellement ? Ce sont des questions que beaucoup d'Hommes se sont posés un jour. [...]
[...] A l'aide du savoir, on peut estimer la puissance qui permet de faire des choix réalisables. Car pour être libre, il faut prendre des risques calculés en évitant les pièges dressés par l'aveuglement et l'insouciance. Pourtant on peut se demander s'il faut faire dépendre le choix des moyens ou l'inverse. Pour cela, il faut faire appel à la volonté, capable de développer de manière considérable la puissance. La production d'un acte libre est donc dépendante de deux facteurs : la volonté et le savoir qui découle de la raison et de la puissance. [...]
[...] Pour cela une discipline est nécessaire. Elle doit donc être déterminée par chaque individu, c'est l'autodétermination. La détermination est donc une première étape dans l'exercice de la liberté. Une deuxième étape intervient, c'est l'exercice du jugement qui est indispensable à la production d'un acte libre, non déterminé mais cette étape en appelle directement une troisième : la responsabilité que l'on ne peut séparer du jugement libre car celui-ci n'est pas déterminé par un facteur extérieur. L'individu se doit donc de l'assumer. [...]
[...] Alors a-t-on besoin du savoir pour l'atteindre ? Le jugement, étape de la liberté, peut-il s'établir sans savoir, sans déterminer sa volonté ? Cela est impossible car ce serait être dépendant de l'extérieur et d'autres volontés. Le jugement ne peut donc être séparé du savoir et de la raison qui permettent de déterminer sa volonté comme le dit Nicolas Malebranche dans son traité de la nature et de la grâce : La liberté n'est point une faculté telle qu'on se l'imagine. [...]
[...] Sans volonté, il n'y a donc pas de liberté. C'est ce que reconnaît Saint Thomas d'Aquin : C'est pourquoi, puisque l'intellect meut la volonté par la forme qu'il appréhende, et qu'en toutes choses ce qui meut et ce qui est mû doivent être proportionnés, la volonté de la substance intellectuelle ne sera déterminée par la nature qu'au bien commun. La volonté a donc la même amplitude que le savoir et nous voulons donc essentiellement le bien absolu ; notre volonté ne peut donc être déterminée par aucun bien fini. [...]
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