Le désir vise différents objets, le savoir a t il la possibilité de faire, partie de ces objets? Le désir étant par essence illimité, ne peut il pas contenir le savoir? Le savoir ne peut il pas être désirable, et considéré comme plaisant, et donc souhaité par l'homme? Mais n'existe t il pas une incompatibilité entre les termes de désir et de savoir, justement car le désir est illimité et donc désordonné parce qu'il entraîne à l'irraisonnable et donc est le contraire du savoir, et de plus le désir ne s'adresse t il pas plus au sensible qu'à l'intelligible? Pourtant le désir en tant que recherche du bien entretient une forte relation au savoir, c'est il pas une construction de l'avenir de l'homme, et inversement, le savoir ne construit, ordonne, hiérarchise-t-il pas le désir dont la fin essentielle, qui permet son assouvissement ne serait elle pas le savoir?
Le savoir peut il être objet de désir, c'est à dire le savoir a t il la possibilité d'être désiré, est-il un objet désirable. Or qu'est ce que le désir? C'est par essence une tendance vers un objet, spontanée donc sans volonté de l'être désirant, sans choix de l'objet désiré, et consciente, ce qui la différencie du besoin. On peut dire que le désir est arbitraire, en témoigne son instabilité. Chaque désir assouvi, conne naissance à un nouveau désir de façon automatique, sans raison, ni lien apparent, mais uniquement parce que l'homme ne peut pas ne pas désirer. Le savoir quant à lui peut être considéré comme un objet à acquérir, puisqu'il nécessite la recherche de connaissance qu'il est lui même. L'état de l'esprit qui sait, après que cet esprit ait amassé des connaissances systématisées. La savoir est un but, peut donc susciter l'envie, le désir de l'atteindre. La question porte donc sur la définition du savoir en tant qu'objet de désir au nom, de la capacité du savoir à provoquer en l'homme une aspiration.
[...] Or on s'aperçoit qu'en essayant de définir le bien, on peut émettre l'hypothèse d'après laquelle une vie de sagesse mène au Bien, alors que son interlocuteur Protarque, soutient que pour arriver au Bien, c'est une vie de plaisir qu'il faut mener. Il y a donc une possibilité pour le savoir d'être désiré dans le but d'arriver au bien. Parce qu'il est illimité, le désir s'adresse à tout les objets, et donc le savoir peut lui aussi être objet de désir. Il est un objet désirable car le savoir est une fin et un but qu'essaient d'atteindre les sages, d'autre part il peut permettre d'accéder au but d'une vie, le Bien. [...]
[...] Le savoir quant à lui peut être considéré comme un objet à acquérir, puisqu'il nécessite la recherche de connaissance qu'il est lui même. L'état de l'esprit qui sait, après que cet esprit ait amassé des connaissances systématisées. La savoir est un but, peut donc susciter l'envie, le désir de l'atteindre. La question porte donc sur la définition du savoir en tant qu'objet de désir au nom, de la capacité du savoir à provoquer en l'homme une aspiration. Le désir Est-ce qui qualifie l'humain et tous les hommes désirent. [...]
[...] Le savoir n'existe donc que parce qu'il a été désiré, qu'il est désirable, sans quoi personne ne pourrait accéder au savoir. Le savoir est objet de désir et le désir de savoir porte même un nom: la philosophie. Il existe plusieurs désirs dont le désir de savoir fait partie. Il est donc capable et a la possibilité d'être objet de désir, dans certaines circonstances s'il est ordonné et maîtrisé. Le désir et le savoir sont interdépendants et cela permet au savoir d'être désirable, et au désir d'être dirigé par le savoir. [...]
[...] Ce point peut être confirmé si l'on définit le désir comme chercheur, comme mouvement violent de l'âme. Or c'est une définition du désir que de l'appeler inquiétude, volonté inquiète, c'est-à-dire ce qui provoque chez l'homme un mouvement pour répondre à cette inquiétude. C'est la thèse de Leibniz, qui considère que le désir étant insatiable il est un manque, une inquiétude irrésolue, qui entraîne toujours plus l'homme vers l'avant, le fait de progresser. Or l'inquiétude comme le doute ou le questionnement, provoque chez l'homme une recherche, une recherche de la vérité qui comblera l'inquiétude qui en tant que crainte ne peut rester en tant que telle chez l'homme. [...]
[...] Le savoir ne peut donc pas être objet de désir car par leur contradiction, le désir exclue le savoir de ses poursuites, et même le savoir amène à la cessation du désir. Si le savoir est la fin du désir, on peut émettre un doute à l'opposition du savoir et du désir, car, en effet, la fin du désir signifie la fin du manque, l'assouvissement final, l'accomplissement de l'être. En ce cas alors le désir serait lié au savoir, qui serait sa fin ultime. [...]
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