La connaissance de l'histoire nous rend-elle plus libre ?

Résumé du document

I) L'histoire est importante dans la vie de l'homme
II) L'homme est naturellement libre

Conclusion

Extraits

[...] Ainsi, la lecture de notre passé a consisté à mettre en avant la liberté comme valeur universelle, et le droit comme moyen de réaliser cette liberté. L'homme a ainsi donné une finalité à son histoire. On peut donc dire que la connaissance de l'histoire nous rend plus libre, car nous prenons conscience des erreurs faites par nos prédécesseurs et nous sommes libre de choisir notre finalité. Mais l'histoire ne fait pas seulement référence à la liberté, mais aussi au destin, au progrès et à l'objectivité. [...]

[...] La constitution naturelle de l'homme (caractérisée par la faiblesse de l'instinct et la capacité d'apprentissage) suggère en lui la présence de la liberté et de la perfectibilité. La nature de l'homme est de se perfectionner librement. Ainsi suivre sa liberté pour l'homme c'est suivre sa nature. La connaissance de l'histoire rend l'homme plus libre car il faut connaître l'histoire pour ne plus la subir. On remarquera que subir est opposé à libre Tout d'abord, on peut penser que nous avons un double devoir de mémoire, envers les victimes de l'histoire. Nous leur rendons hommage en enseignant la vérité et la justice. [...]

[...] Pardonner ce n'est pas oublier, ce n'est donc pas effacer une faute. L'historien a donc un rôle important, il aide l'homme à prendre conscience de ce qu'il est et du pouvoir qu'il a d'établir une histoire objective et partial. Car ces deux termes ne sont pas incompatibles Pourquoi faire d'un récit historique un savoir ? Pour trois raisons. Tout d'abord car c'est un besoin psychologique, en effet le savoir procure un sentiment de bien être, de sécurité. Il permet en outre d'éprouver un sentiment d'appartenance à une communauté nationale. [...]

[...] En fin de compte, la connaissance historique doit aider à prendre conscience du caractère nécessaire original de tout évènement actuel ou passé. Loin d'être un refuge, en n'étant ni accusation ni commémoration mais compréhension, la connaissance historique invite alors les citoyens à être lucides sur leur propre époque. L'histoire a un sens et la raison gouverne le monde et l'histoire, selon Hegel, l'immense contenu de l'histoire universelle est rationnelle. Il ne faut pas s'éloigner de la réalité mais au contraire la regarder avec l'œil de la raison qui pénètre la superficie des choses et transperce l'apparence bariolée des évènements La raison gouverne le monde et l'oriente vers une fin dont la plus haute forme est l'Esprit absolu. [...]

[...] Ils doivent établir entre les faits une relation explicative et proposer une interprétation pour les comportements humains. Il y'a a dans l'étude historique un impératif de distance et de recul. Jacques Le Goff dit à ce propos : La mémoire c'est l'histoire brut, la mémoire affective, passionné, importante pour les groupes humains. La recherche de la vérité implique des corrections. L'histoire va au-delà du témoignage Les historiens ne parlent pas de devoir de mémoire, car parler d'un devoir de mémoire, cela risque d'enfermer tel ou telle communauté historique. [...]