Le savoir exclut-il nécessairement toutes croyances ?

Thèmes abordés

savoir, croyance, Auguste Comte, vérité, sciences, promesses, confiance, sophisme, religion, philosophie, dissertation

Résumé du document

La croyance et le savoir sont des termes bien différents l'un de l'autre, mais qui se rejoignent cependant tous deux sur la question de la vérité. La croyance est là pour porter des réponses et des supposées vérités. Le savoir, lui, peut amener la vérité grâce à des théories scientifiques par exemple. Cependant, la croyance et le savoir ne vont pas dans le même sens et paraissent être en opposition. Les croyances ne se basent pas sur des faits concrets et sont donc plus floues, plus troubles, à l'inverse du savoir, car la vérité issue du savoir semble dominer les soi-disant vérités issues de la croyance. Alors le savoir n'a-t-il d'autre choix que d'exclure nécessairement toutes croyances ?

Extraits

[...] Bien que le savoir évolue toujours plus d'année en année, que de nouvelles découvertes voient le jour et que des réponses valides à des questions sont trouvées par la science, la croyance n'est visiblement absolument pas affectée par cela, et continue de se diversifier et de proposer ses propres théories ainsi que ses propres réponses aux questions irrésolues. Le sophisme est un bon exemple de la façon dont les limites du savoir peuvent condamner à la croyance. Des personnes n'ayant pas une opinion claire et fixée sur un sujet ou un problème et sur lequel le savoir n'a pas démontré la vérité, peuvent se tourner vers le discours des sophistes. S'ils ne sont plus nommés comme tels aujourd'hui, leur but n'a pourtant pas changé. [...]

[...] Il est tout à fait possible de voir que le savoir exclut nécessairement toutes croyances par la simple évolution des choses. Pour René Descartes n'est rien de plus utile que de chercher ce qu'est la connaissance ». Pour lui la connaissance, et donc le savoir est quelque chose de prioritaire sur tout, et donc prioritaire sur la croyance. Cependant Descartes était très croyant, mais la connaissance n'est pas dans la religion, et il faut sortir des croyances pour faire avancer la vérité. [...]

[...] Le savoir exclut-il nécessairement toutes croyances ? Introduction : La croyance et le savoir sont des termes bien différents l'un de l'autre, mais qui se rejoignent cependant tous deux sur la question de la vérité. La croyance est là pour porter des réponses et des supposées vérités. Le savoir, lui, peut amener la vérité grâce à des théories scientifiques par exemple. Cependant la croyance est le savoir ne vont pas dans le même sens et paraissent être en opposition. Les croyances ne se basent pas sur des faits concrets et sont donc plus floues, plus troubles, à l'inverse du savoir, car la vérité issue du savoir semble dominer les soi- disant vérités issues de la croyance. [...]

[...] La fondation du savoir se distingue aisément de celle de la croyance. Le savoir est fondé sur un ensemble de connaissances offrant une vérité pouvant être expliquée puis démontrée, et c'est ce dernier point qui n'est pas possible avec la croyance. Il est bien sûr possible de croire, d'avoir foi en quelque chose, mais c'est là une confiance aveugle que l'on offre. On ne peut pas prouver cette croyance, on ne peut pas démontrer la vérité qu'elle est supposée apporter, il n'y a ni observation ni démonstration possible. [...]

[...] Ils savent manier les mots et tenir des discours, un orateur de ce genre sait donner ses idées à qui veut bien les entendre et surtout les accepter, en parlant de sujets justement propices au sophisme, et donc qui ne sont pas valide au sens de la logique, quand bien même le raisonnement paraît rigoureux et la conclusion Conclusion : Le savoir et la croyance sont et seront toujours éloigné l'un de l'autre dans leurs méthodes et leurs principes. Mais bien que le savoir se démarque de toutes croyances tout comme la science est à l'opposé de la religion, savoir et croyance coexistent et l'être humain a besoin à la fois de savoir et de croire. De plus, les limites du savoir sont une ouverture pour les croyances. Le savoir n'exclut donc pas nécessairement toutes croyances, et chacun des deux termes à sa place et son utilité. [...]