savoir, croyance, Siècle des Lumières, lien paradoxal qui unit croyance et savoir, relation de complémentarité, simple opposition
Aujourd'hui, il nous paraît logique de distinguer dans nos sociétés occidentales le savoir de la croyance, en attribuant au savoir une plus grande légitimité qu'aux croyances. En effet, nous faisons souvent une différence entre ces deux termes en attribuant au savoir la raison et à la croyance la foi, la religion, mais aussi l'opinion. Cependant, la doxa limite la portée de ces termes et il semblerait que savoir et croyance soient beaucoup plus que cela. Plus encore, le savoir se définit par la connaissance objective et concrète d'une idée tandis que la croyance relève d'une connaissance hasardeuse, non démontrée. Malgré cette première différence, n'oublions pas que le savoir et la croyance poursuivent le même but, c'est-à-dire la recherche de la vérité s'il en est. Mais puisque le savoir cherche à démonter la vérité par un raisonnement et des preuves sensibles, il semble de prime abord qu'il s'oppose à la croyance qui elle, admet des vérités non prouvées à la manière d'un dogme. Ainsi, il semble que le savoir exclut toute forme de croyance dans sa quête de vérité.
[...] Le savoir exclut-il toute forme de croyance ? Aujourd'hui, il nous paraît logique de distinguer dans nos sociétés occidentales le savoir de la croyance, en attribuant au savoir une plus grande légitimité qu'aux croyances. En effet, nous faisons souvent une différence entre ces deux termes en attribuant au savoir la raison et à la croyance la foi, la religion, mais aussi l'opinion. Cependant, la doxa limite la portée de ces termes et il semblerait que savoir et croyance soient beaucoup plus que cela. [...]
[...] Le savoir peut-il exclure toute forme de croyance ? 1. Le savoir crée la croyance. Alors certes la croyance est à la base du savoir. Néanmoins, le savoir est aussi la base de la croyance. C'est-à-dire que le savoir crée la croyance. En effet, à chaque fois qu'un savoir est acquis, il permet une plus grande exploration d'un sujet donné. Le savoir n'entraînant pas nécessairement le savoir, le chaînon manquant est la croyance. Ainsi, pensons aux explications avancées pour expliquer les causes de la création des continents par exemple. [...]
[...] Finalement, le savoir pourrait-il vraiment exclure toute forme de croyance ? I. L'opposition entre le savoir et la croyance Le savoir comme libération. L'homme a toujours été sous l'influence de croyances diverses et variées. Encore aujourd'hui, nous croyons en des choses non établies. Cependant, les croyances sont souvent occultes et empêchent l'homme d'atteindre un savoir émancipateur. En effet, dans l'Ethique, Spinoza affirme que le savoir est l'outil qui donnera à l'homme sa liberté. Effectivement, savoir, c'est connaître et reconnaître des situations et des éléments. [...]
[...] Mais ceux-ci, incapables d'imaginer ce qui lui est arrivé, le recevront très mal et refuseront de le croire. Ainsi, grâce au savoir, l'homme pouffait s'élever et comprendre le monde. Sa vérité ne serait plus occultée par des croyances infondées. L'homme accéderait à la vérité objective que les croyances cachent souvent selon Platon La croyance comme instrument de domination et d'assujettissement social. De même, la croyance est aujourd'hui perçue comme négative à cause de son histoire globale. Souvent, elle a été utilisée comme instrument de domination et assujettissement social. [...]
[...] Le sujet ne trouverait plus aucune raison à se battre et pour lutter contre ces croyances qui seraient alors un instrument de domination social. Ainsi, la croyance tendrait à atteindre son paroxysme en tant qu'outil de manipulation, et notamment sous la religion. Transition Ainsi, il semblerait bien que les croyances soient antagonistes au savoir, mais aussi pourvues d'un sens et d'une portée très négative. Cependant, ce limiter à cette vision serait une erreur, car, de nombreux scientifiques et plus généralement de nombreux savants sont habités par des convictions qui relèvent de croyances subjectives, et pourquoi pas religieuses. [...]
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