L'éducation et l'instruction ont toujours été primordiales dans la société, et une valeur supérieure est accordée à un individu savant, plutôt qu'à quelqu'un d'ignorant qu'on qualifie de « simple d'esprit ». Les enfants vont dès leur plus jeune âge à l'école pour « apprendre », et nous en sommes venus à l'obligation de cet apprentissage pour tous. Cette course à la connaissance et au savoir est de plus en plus présente dans la société, où chacun cherche à montrer ce qu'il sait. La recherche scientifique, par exemple, est très pointue, et les progrès dans tous les domaines sont notables. Cette recherche peut être interprétée comme une recherche du bonheur, le but ultime de toutes nos actions, pour atteindre une satisfaction totale et absolue. Cette satisfaction diffère du plaisir et de la joie, d'après Aristote dans l'Éthique à Nicomaque, et la constance du bonheur diffère d'une somme de plaisirs immédiats.
Le savoir semble apporter une satisfaction à l'homme, mais elle n'est pas complète ni durable. L'ignorance par manque d'instruction, et l'insouciance, peuvent de la même manière apporter une satisfaction, contrairement à l'ignorance chez l'adulte où il s'agit en général d'un manque de discernement ou une incapacité à juger, mais la satisfaction est troublée par la prise de conscience. Enfin, le savoir autre que les connaissances acquises par l'apprentissage ou l'expérience, la sagesse, peut être un facteur au bonheur. Le savoir est-il la condition du bonheur ? Le savoir a d'importantes conséquences métaphysiques, mais également psychologiques.
[...] Le savoir est-il la condition du bonheur? L'éducation et l'instruction ont toujours été primordiales dans la société, et une valeur supérieure est accordée à un individu savant, plutôt qu'à quelqu'un d'ignorant qu'on qualifie de simple d'esprit Les enfants vont dès leur plus jeune âge à l'école pour apprendre et nous en sommes venus à l'obligation de cet apprentissage pour tous. Cette course à la connaissance et au savoir est de plus en plus présente dans la société, où chacun cherche à montrer ce qu'il sait. [...]
[...] Il apporte une satisfaction à l'homme. Il permet de mieux comprendre le monde qui nous entoure. Accroître son savoir permet de sortir de sa torpeur, d'éviter une part de souffrance : en sachant, nous pouvons prévoir et anticiper sur le monde. Le savoir partagé nous réunit et nous éloigne de la solitude, chacun pouvant se rassurer avec l'autre et enseigner ou apprendre grâce à l'autre. L'enseignement est important dans notre société, il est apporté par les parents, les professeurs, les livres, qui sont autant de tuteurs qui nous permettent d'avancer dans la vie, pas à pas. [...]
[...] La connaissance est cependant source de peine, et seul le savoir comme recherche de la vérité permet d'accéder au bonheur. Le bonheur est possible pour le philosophe par exemple, qui est en accord avec lui-même et atteint la sagesse, avec une volonté permanente de penser et de comprendre. L'homme se satisfait pleinement et durablement de cette recherche, car la mesure de soi permet de s'accepter et accepter son ignorance. Bibliographie indicative Paroles de philosophes: qu'est-ce qu'une vie bonne ? Dalloz / DL 2009 La mesure du bonheur Parducci, Allen / Presses universitaires de Grenoble / 1999 Connaissance de soi et bonheur : E. [...]
[...] Le savoir est-il la condition du bonheur ? Le savoir a d'importantes conséquences métaphysiques, mais également psychologiques. L'ignorance ne semble pas apporter le bonheur, l'homme cherchant la plupart du temps à apprendre et à connaître. Le bonheur pour le sot est un état tranquille et béat dans sa petite vie. Il se satisfait d'une existence médiocre, vide de tout sens. Cette béatitude n'a rien à voir avec les transports que procure la connaissance, la recherche de la vérité, et se rapproche plutôt de l'hébétude, une sorte de torpeur. [...]
[...] Le savoir transmis rassure, l'homme se sent mieux et pense dominer le monde qui l'entoure de par son savoir. L'homme est fier de son savoir : comprendre et connaître flatte son ego, il se sent important, et il lui semble disposer de l'espace et du temps. Ainsi, l'ignorance ne peut pas apporter le bonheur, mais une somme de plaisirs et une certaine joie. L'imbécile heureux n'est donc pas réellement heureux, son état béat le satisfait. Le savoir en tant que connaissances acquises par l'apprentissage comme les connaissances scientifiques offre à l'homme une satisfaction et une confiance qui lui permettent d'affronter la vie. [...]
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