Beaucoup de philosophes se sont interrogés sur la nature, les conditions de possibilité et les différentes formes du savoir. Kant, notamment, s'est posé la question dans la Critique de la raison pure : "Que puis-je savoir ? Que dois-je faire ? Que m'est-il possible d'espérer ?". A ses yeux, cette réflexion est elle-même une science, c'est la science des limites de la science ou de notre pouvoir de connaître : la "connaissance de l'ignorance de la raison, qui n'est possible que par la critique de la raison elle-même".
Problématique : Cependant cette question de l'ordre de la métaphysique pose problème. On parle de "savoir" lorsqu'il s'agit d'un ensemble de connaissances précises et solides dans un domaine donné, or le pronom "je" introduit une subjectivité due à nos perceptions sensorielles et pose par là même le problème de la connaissance et notamment de son rapport à l'expérience (...)
[...] Que dois-je faire ? Que m'est-il possible d'espérer A ses yeux, cette réflexion est elle-même une science, c'est la science des limites de la science ou de notre pouvoir de connaître : la connaissance de l'ignorance de la raison, qui n'est possible que par la critique de la raison elle-même Problématique : Cependant cette question de l'ordre de la métaphysique pose problème. On parle de savoir lorsqu'il s'agit d'un ensemble de connaissances précises et solides dans un domaine donné, or le pronom je introduit une subjectivité due à nos perceptions sensorielles et pose par là même le problème de la connaissance et notamment de son rapport à l'expérience. [...]
[...] En devenant positif, l'esprit renonce à la question pourquoi ? c'est-à-dire à chercher une explication absolue aux choses. Il se limite au comment ? c'est-à-dire à la formulation des lois de la nature, en dégageant, par le moyen d'observations et d'expériences répétées, les relations constantes qui unissent ces phénomènes. Auguste Comte distingue également six disciplines qui forment selon lui le système achevé et unifié de la connaissance : les mathématiques, l'astronomie, la physique, la chimie, la biologie et la sociologie. [...]
[...] L'empirisme : la connaissance nous provient de l'expérience Mais l'innéisme cartésien fut combattu par l'empirisme de Locke car selon lui, les idées premières ne sont pas innées mais viennent de l'expérience. L'âme serait donc une table rase, une page blanche vide de caractères. Comment en vient-elle à recevoir des idées ? D'où puise-t-elle les matériaux qui sont comme le fond de tous ses raisonnements et de toutes ses connaissances ? Locke répond à ces questions que l'homme tire sa connaissance de l'expérience. [...]
[...] Pour que cette matière devienne l'objet d'une connaissance, il nous faut l'organiser, ce qui ne se peut que grâce aux structure a priori de la raison humaine, qui rendent la connaissance possible. La connaissance est alors conçue comme une construction élaborée grâce à laquelle nous pouvons connaître mais cette co-naissance ne peut pas dépasser les bornes de l'expérience possible. Transition : Cette construction de la connaissance n'est pas sans difficulté. En effet, l'élaboration d'un savoir à partir de connaissances dans divers domaines présente des écueils à éviter. [...]
[...] Aussi faut-il se méfier de l'esprit et de ses facultés qui ont tendance à projeter leurs propres formes sur le monde et à nous empêcher de voir les choses telles qu'elles sont en réalité. C. Le scepticisme Le scepticisme est le doute radical sur les capacités de la raison. Le scepticisme affirme, non pas comme on le dit parfois, que la vérité est inaccessible mais que nous ne pouvons pas être sûrs de l'atteindre. Philosopher doit donc consister dans la pratique du doute, en vue de la suspension du jugement. Mais le problème est que cette suspension du jugement met en suspension le savoir par extension. [...]
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