Il commence par exposer très concrètement ce qu'est un étudiant allemand et comment le système universitaire allemand fonctionne. Weber étudie ici les "conditions externes" de la science comme vocation scientifique, c'est-à-dire ce qu'est un étudiant en science, un chercheur.
Il compare les systèmes universitaires allemands et USA. Il Remarque la difficulté qu'a un étudiant allemand d'être prof. Cela provient du fait que le mode de sélection des profs est hasardeux et non méritocratique.
De plus, ce système n'est pas efficace car il ne prend en compte que les qualités scientifiques et non les qualités pédagogiques (...)
[...] Il faut être passionné (Weber parle d'ivresse et être inspiré, c'est-à- dire avoir une intuition, une idée pour Weber. ( L'homme qui aurait une vocation scientifique serait celui parvenant à se passionner pour un problème en apparence infime, et qui aurait comme une intuition de sa résolution. Cet homme aurait toujours en tête cet objectif passionné et cette intuition. A force de travail et de temps l'intuition deviendrait idée. La vocation à quelque chose à voir avec le don. C'est un don que l'on a ou non. La science se base sur l'idée de progrès, l'art non. [...]
[...] ( Weber la détruit. Elle n'est pas scientifique dans le sens où elle ajoute quelques présuppositions spécifiques pour assoir son travail et justifier par là sa propre existence. [...]
[...] Cela provient du fait que le mode de sélection des profs est hasardeux et non méritocratique. De plus, ce système n'est pas efficace car il ne prend en compte que les qualités scientifiques et non les qualités pédagogiques. Il considère cependant qu'un prof doit être nommé par des spécialistes et non par les masses d'étudiants qui pourraient être charmées par un bon orateur. = laissons la démocratie à sa place L'évaluation des professeurs est affaire d'une aristocratie de l'esprit 2*Conditions intérieures Les conditions intérieures il abandonne le sens matériel de vocation. [...]
[...] En revanche, elle ne nous apporte aucune consolation existentielle et rend même notre vie absurde car vide de sens. Nous avons en effet l'idée qu'il y a toujours encore un progrès ultérieure à venir or cela nous place dans une situation où l'on considère qu'il est toujours possible d'en faire et d'en connaître davantage. Nous n'avons pas d'objectif et la mort ne peut pas être, d'un point de vue existentiel, la fin de notre vie ( l'Homme civilisé peut se fatiguer de la vie, mais il ne peut en être rassasié Quelle est la mission (une des façons de traduire le terme vocation de la science ? [...]
[...] Quel est alors le sens de la science ? Elle n'en a pas car elle ne répond pas à l'unique question qui nous intéresse: que devons nous faire ? Cependant, elle apporte certaines choses à l'homme. ( Les présuppositions (ce qu'elle nous oblige d'admettre, de manière implicite, avant de la pratiquer) de la science : * Validité des règles de la logique * Intérêt propre à chaque science : la médecine sauve des vies. Max Weber constate à ce propos que l'on ne s'interroge pas assez sur la pertinence de leur intérêt même. [...]
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