Ce document est une dissertation complète et entièrement rédigée qui porte sur la satisfaction de ses désirs.
La conscience notamment, qui est abordée dans ce sujet, est en lien avec le désir. Etant conscient de ce que nous vivons, l'instant présent nous échappe, si bien que le plaisir lié avec la satisfaction d'un désir est souvent insatisfait. Apparaissent alors de nouveaux désirs (matériels ou non) qui doivent permettre de rendre l'Homme plein. L'Homme doit-il assouvir tous ses désirs ? Le désir et la règle sont-ils liés ? Dans un premier temps nous nous intéresserons à la hiérarchisation des besoins selon Epicure. Doit-on savoir suivre ses désirs ? Par la suite nous ferons appel à la raison en nous demandant s'il est bon de suivre tous ses désirs sans faire preuve d'esprit critique ?
[...] La non-satisfaction de ce désir apportera une absence de bonheur. Il est alors illogique de désirer ce qui nous apporte du déplaisir. Cependant l'esprit critique permet-il de satisfaire ces désirs vains sans risquer d'entrer dans un engrenage funeste ? Il semble que seul une vie ascétique dans laquelle l'Homme ne cherche qu'à satisfaire ses désirs naturels, puisse permettre d'éviter cet engrenage néfaste. Le désir permet à l'Homme de combler un manque. Cependant selon Epicure il ne faut pas satisfaire tous ses désirs. [...]
[...] Satisfaire tous ses désirs, est-ce une bonne règle de vie ? On ne peut envisager une vie sans désirs. Ce que Spinoza appelait « l'essence de l'homme » fait partie de notre nature d'homme car nous avons tous en nous ce sentiment ou cette tendance qui nous pousse vers un objet que l'on considère comme une source de satisfaction : c'est une intelligence motrice qui peut ou nie les déterminismes naturels. En effet, il est rare voire impossible qu'un sujet ne réponde « Rien. [...]
[...] Est-il bon de satisfaire tous ses désirs ? Doit-on satisfaire uniquement les désirs naturels ? Subvenir à tous ses désirs sans esprit critique : un engrenage funeste. Comme nous venons de le voir, Epicure classe en trois types les désirs. Les désirs naturels nécessaires et les désirs naturels non nécessaires doivent être satisfaits car ils apportent du bonheur. Cependant il existe une troisième sorte de désir, les désirs vains ou vides. Ces désirs sont apparentés à des maladies de l'âme qu'il convient de combattre par une vie ascétique. [...]
[...] Lorsque l'Homme peut subvenir à ses besoins vitaux, il peut atteindre les désirs naturels non nécessaires. Le désir sexuel permet d'apporter du bonheur, mais peut selon Epicure être dissipé par un travail ardu ou une autre tâche. La non-satisfaction du désir sexuel n'apporte selon ce dernier aucune souffrance. Cependant il est naturel de satisfaire ce désir pour perpétuer l'espèce humaine. Le désir esthétique est également considéré comme un désir naturel non nécessaire, en effet la beauté (nature, art. ) permet d'apporter du bonheur et donc de combler un désir. [...]
[...] Epicure a classé les désirs en trois grandes familles. Les désirs naturels et nécessaires, les désirs naturels et non nécessaires et enfin les désirs vains (ou vides). Les désirs naturels et nécessaires font référence à ce qui nous est indispensable. Certains de ces désirs peuvent être apparentés aux besoins. Ainsi nous avons les désirs pour le bien-être du corps (aochlésia) : se protéger du froid, de la chaleur . Permettre à son corps d'être protégé est considéré comme un désir naturel nécessaire par Epicure, en effet comment pouvons-nous éprouver du bonheur, de la plénitude si nos désirs essentiels ne sont pas assouvis. [...]
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