Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, dans les cafés de St-Germain-des-Prés, quartier de Paris, ce sont les existentialistes que l'on voyait. C'était la philosophie à la mode à cette époque. Une philosophie dont on savait plus ou moins les préceptes fondateurs, les idées, les applications. Cependant, « être existentialiste » était in, branché. C'est alors qu'en 1946 eut lieu la célébrissime conférence de Jean-Paul Sartre, L'existentialisme est un humanisme. Sartre, né en 1905 et mort en 1980 à Paris, fut le principal représentant de la philosophie existentialiste en France (...)
[...] Aristote, lui, soutenait que l'homme devait apprendre à connaître l'ordre cosmique et le respecter. Du côté du christianisme, la différence avec l'existentialisme est évidente. Chez Sartre, aucune morale et aucune valeur n'est donnée puisque Dieu n'existe pas. Il n'a pas de bonne ou mauvaise façon d'agir, tout est morale individuelle. Les chrétiens, pour leur part, ont une condition limitée par Dieu. Ils sont des enfants de Dieu et doivent suivre la morale chrétienne. Pour ce qui a trait au marxisme, l'homme n'est qu'humain qu'à travers sa sociabilité. [...]
[...] Il s'agit ici de répondre à une interrogation fort semblable, à savoir si l'existentialisme est réellement un humanisme. Mais d'abord, il faut préciser et comprendre les notions que défend l'existentialisme athée de Sartre. «L'existence précède l'essence Voilà le postulat sur lequel se fonde l'existentialisme. C'est-à-dire que l'homme naît, sans nature, et qu'il se définit ensuite par ses actes. De plus, l'existentialisme de Sartre est athée, ce qui implique qu'il n'y a pas de Dieu ou de ciel intelligible comme chez Platon. [...]
[...] N'importe quelle philosophie pourrait se réclamer comme étant humaniste, tout comme le fait Sartre. On pourrait alors parler d'humanisme grec, d'humanisme chrétien, d'humanisme machiavélique, d'humanisme marxiste, d'humanisme existentialiste Pour Sartre, son existentialisme ne semble pas avoir, au premier coup d'œil, de lien avec l'humanisme classique tel que vu en classe. L'existentialisme ne prendra jamais l'homme comme fin, car il est toujours à faire Cela dit clairement que Sartre ne peut pas concevoir qu'on puisse admirer l'homme comme on le faisait à la Renaissance, car on ne peut pas porter un jugement sur l'homme. [...]
[...] L'existentialisme est un humanisme. Vraiment? Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, dans les cafés de St- Germain-des-Prés, quartier de Paris, ce sont les existentialistes que l'on voyait. C'était la philosophie à la mode à cette époque. Une philosophie dont on savait plus ou moins les préceptes fondateurs, les idées, les applications. Cependant, «être existentialiste était in, branché. C'est alors qu'en 1946 eut lieu la célébrissime conférence de Jean-Paul Sartre, L'existentialisme est un humanisme[1]. Sartre, né en 1905 et mort en 1980 à Paris, fut le principal représentant de la philosophie existentialiste en France. [...]
[...] En fait, quelle autre philosophie y a-t-il eu après l'existentialisme? C'est peut-être pourquoi Sartre est vu comme le dernier philosophe Sarte, Jean-Paul, L'existentialisme est un humanisme, Gallimard, collection folio essais pages. [...]
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