Dégager l'idée générale du texte
La thèse du texte se trouve exprimée au début du texte : "L'homme n'est rien d'autre que son projet, il n'existe que dans la mesure où il se réalise, il n'est donc rien d'autre que l'ensemble de ses actes, rien d'autre que sa vie". Sartre cherche ici à affirmer l'idée d'une liberté absolue de l'homme. Si l'homme, en effet, est absolument libre, alors seuls ses actes peuvent le définir, dans la mesure où il exprime, à travers chacun d'eux, un choix. Ainsi, l'homme n'est que ce qu'il fait de lui-même (...)
[...] Ainsi, dire que notre volonté est libre serait, pour Spinoza, une illusion : la volonté n'est rien d'autre qu'une conscience de désirer, ou un désir devenu conscient. Parce que nous n'apercevons pas ce qui réellement nous conduit à vouloir telle chose ou telle chose, nous avons l'impression que nos désirs procèdent d'un choix, ou encore que nous désirons une chose parce que nous la jugeons bonne. Or, c'est d'abord parce que nous nous portons vers cette chose que nous la jugeons bonne, et non l'inverse. [...]
[...] [ ] Un homme s'engage dans sa vie, dessine sa figure, et en dehors de cette figure, il n'y a rien. Evidemment, cette pensée peut paraître dure à quelqu'un qui n'a pas réussi sa vie. Mais d'autre part, elle dispose les gens à comprendre que seule compte la réalité, que les rêves, les attentes, les espoirs permettent seulement de définir un homme comme rêve déçu, comme espoirs avortés, comme attentes inutiles, c'est-à-dire [ ] en négatif et non en positif. SARTRE, L'existentialisme est un humanisme. [...]
[...] Or, l'échec étant par lui-même pénible, douloureux, la responsabilité de celui-ci ne fait qu'en redoubler la douleur et la honte. Aussi, on comprend dès lors que tous les arguments invoqués aient pour point 3 commun de ne pas reconnaître cette responsabilité. Car l'échec, sans la responsabilité de celui-ci, est plus facile à supporter et coûte moins à l'homme. Ainsi, le désaveu de cette responsabilité a pour principe de rompre l'identité entre l'être et l'agir et à poser que je ne suis pas ce que je fais, bref, à poser que je ne suis pas le véritable auteur de mes actes. [...]
[...] CORRECTION PROPOSEE Question 1 : idée générale du texte La thèse du texte se trouve exprimée au début du texte : L'homme n'est rien d'autre que son projet, il n'existe que dans la mesure où il se réalise, il n'est donc rien d'autre que l'ensemble de ses actes, rien d'autre que sa vie Sartre cherche ici à affirmer l'idée d'une liberté absolue de l'homme. Si l'homme, en effet, est absolument libre, alors seuls ses actes peuvent le définir, dans la mesure où il exprime, à travers chacun d'eux, un choix. Ainsi, l'homme n'est que ce qu'il fait de lui-même. Ainsi, puisque tout acte exprime un choix, l'homme est, dès lors, responsable de ce qu'il devient. [...]
[...] L'homme, n'ayant rien d'autre à attendre de son existence que ce qu'il aura fait de celle-ci, doit en même temps comprendre qu'il est seul à lui donner un sens. L'existence humaine fonde alors la valeur, parce qu'elle en est l'origine absolue. C'est aux hommes, par conséquent, de réaliser et de penser ces valeurs, dont chaque existence individuelle est porteuse. Ainsi, ce texte est aussi un plaidoyer en faveur de l'homme, dont on a tout à attendre. En ce sens, l'exigence de cette philosophie est à la mesure de ce que l'homme peut réaliser ; or, il peut tout réaliser. [...]
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