Sartre va montrer qu'on ne peut appliquer à l'homme la vision technique du monde et expliquer ce que signifie « L'existence précède l'essence ». Dire qu'en l'homme précède l'essence c'est tiré toutes les conséquences de l'absence de Dieu, c'est affirmé que l'homme n'est pas un objet fabriqué. Si Dieu n'existe pas l'homme existe d'abord et il n'est pas conçu auparavant. Seul l'homme pense et conçoit. Son existence n'est pas prédéfinie. C'est à partir de son existence que l'homme se définit : il se rencontre, c'est-à-dire il prend connaissance de lui à mesure qu'il agit (...)
[...] C'est à dire qu'en s'engageant en on décide d'une voie, d'une direction qui à travers soi peut être celle de tous. Choisir c'est agir en créant l'homme : par mes actes, je décide d'une image pour l'humanité. Le choix personnel correspond à une image idéale de l'homme, c'est-à-dire une image à laquelle nous attribuerons une valeur morale parce- qu' universelle. Aucun choix n'est donc innocent mais chaque acte possède une portée universelle qui décide de ce que doit être l'humanité. Tout choix affirme la valeur universelle de ses actes. [...]
[...] Mais la différente entre Sartre et Kant est que pour Kant cette loi est celle de ma nature, elle manifeste sa part divine (C'est Dieu qui est au fondement de la loi morale). Pour Sartre au contraire pas de morale transcendante. C'est l'homme qui crée ses propres valeurs mais au nom de l'humanité toute entière. De cette responsabilité suit cette angoisse face à la nécessité d'assumer l'humanité entière à chaque fois que l'on agit. Ce concept d'angoisse est fondamental. L'angoisse n'est pas un état ponctuel et vouloir y échapper c'est être de mauvaise foi. [...]
[...] Ainsi le premier principe de l'existentialisme consiste à tendre le sujet maître de lui. Il n'est pas un objet inerte. Cela consiste à rendre l'homme sa dignité La notion de projet :de car nous voulons dire que l'homme existe d'abord c'est le second sens qui est le sens profond de l'existentialisme. Sartre va tiré la conséquence que chez l'homme l'existence précède l'essence. L'homme est un projet dont il est responsable. Se projeter signifie se jeter hors de soi. Le projet définit l'existence, une dynamique anticipatrice et constructrice d'un soi-même qui est toujours différent. [...]
[...] C'est-à-dire que la nature de l'homme est toujours au futur. Il n'est jamais déterminé par un de ses choix précédents. La liberté, c'est le mode d'être d'existence de l'homme. Par là, Sartre pose la responsabilité absolue de l'homme de chaque homme et responsabilité qui n'est possible que parce-qu'il n'y a pas de nature humaine. Ce que chaque homme est, il l'élabore. Sartre refuse toute forme de déterminisme. Dire que l'homme est tel qu'il se veut, c'est dire que l'homme est intelligent et libre de décider de lui-même. [...]
[...] Les fondements de l'existentialisme : Explication de Que faut-il entendre par là ? à Ainsi je suis responsable pour moi-même et pour tous, et je crée une certaine image de l'homme que je choisis ;en me choisissant, je choisis l'homme 1.Critique de la vision technique du monde : de Que faut-il entendre par là ? à Ainsi, là encore, l'essence d'homme précède cette existence historique que nous rencontrons dans la nature Dans ce texte, Sartre veut montrer ce qu'il entend par une vision technique du monde et la raison (qui est la base de l'existentialisme) pour laquelle il lutte contre elle. [...]
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