Durant le Moyen-Age, les assaillants utilisaient des techniques très spécifiques lors de l'assaut de forteresses. L'on envoyait des hommes creuser des galeries, appelées sapes, sous les fortifications ennemies pour les détruire (saper : vient du latin sappa, « pelle »).
On employait alors le mot « sapeurs » pour désigner ces hommes. La dénomination se perpétua ensuite dans l'Armée Française, s'utilisant pour la désignation de spécialistes du Génie : les sapeurs-téléphonistes, les sapeurs électromécaniciens, les sapeurs de chemins de fer... Ces derniers exerçaient leur spécialité en parallèle de leur fonction de militaire (cf. sapeurs-pompiers militaires et grades actuels) (...)
[...] Un quotidien : Un sapeur-pompier effectue des gardes d'une journée. Le rythme de travail est 24/48, soient 24 heures de garde pour 48 heures de repos. rapporte le Sergent P. (aujourd'hui cependant, certains centres expérimentent des gardes de 12 heures, au lieu de 24). De par l'organisation d'inspiration militaire, l'emploi du temps des sapeurs- pompiers demeure relativement précis et immuable suivant les centres : La différence est tout de fois marquée par le nombre d'interventions que réalise chaque centre. Un CSP de moyenne ampleur comme Saint-Louis, dans le Haut-Rhin, réalisera plus de 3000 interventions par an ; tandis que d'autres, tel que le CSP de Laval (Mayenne) dépassera les 4500 interventions dans l'année. [...]
[...] Il faut en plus : - Mesurer entre 1,60 m et 1,96 - Avoir entre 18 et 25 ans, - Posséder un diplôme scolaire (DNB à Bac - Avoir une vue sans correction (dans le cas contraire, SEULE la filière de secours à victime est autorisée au candidat). Suite à cela, des tests sportifs de sélection et un entretien avec un jury sont organisés au Centre de Sélection et d'Orientation (CSO). Les épreuves sportives se résument en un Luc Léger, un test de traction et un parcours d'obstacles. Il n'est pas nécessaire de préciser que la Brigade incarne le corps d'élite des sapeurs-pompiers français, étant données les caractéristiques physiques indispensables au recrutement. [...]
[...] Le psychologue ou psychiatre est employé à titre de sapeur-pompier volontaire expert. Il n'est donc à aucun moment amené à donner des ordres. Sa mission consiste au soutien moral et psychologique des SP. Son rôle se développe d'une manière relativement importante ces dernières années : les pompiers ont de moins en moins de mal à faire le pas Ce spécialiste peut être amené à intervenir directement sur le terrain dans le cas d'une intervention traumatisante ou exceptionnelle. En tant qu'officier, les membres du SSSM (infirmiers, médecins, pharmaciens, vétérinaires) sont amenés à prendre le commandement conjointement avec un officier sapeur-pompier. [...]
[...] Dispersées sur le territoire français, elles ont pour but de renforcer les forces nationales en matière de secours et son amener à intervenir à l'étranger. Le processus d'engagement est identique à celui de la BSPP. Sapeur-pompier d'entreprise : Le sapeur-pompier d'entreprise doit posséder la même formation que son homologue du public. C'est pourquoi, dans la plupart des cas, une formation initiale de sapeur-pompier volontaire est demandée. Une telle formation est identique en termes de connaissances à celle des sapeurs-pompiers professionnels. [...]
[...] Le Caporal-chef Defienne placera simplement un pas évident ce qui résume au mieux la situation. Comment devenir sapeur-pompier ? Comme tout agent de la fonction publique, l'aspirant civil doit avant tout : - Posséder la nationalité française, - Jouir de ses droits civiques, - Avoir un casier judicaire compatible avec la fonction de sapeur- pompier, - Avoir effectué la JAPD. Dans le public, l'entrée chez les sapeurs-pompiers se fait par le bais d'un concours de sapeur de 2ème classe ou de lieutenant. [...]
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