Bonaventure est un philosophe du 13e siècle ; il est né vers 1220 et est mort en 1274.
Il rejoint l'Ordre des frères mineurs où il rencontre son mentor, le théologien Alexandre de Hales.
Il est important de signaler son attachement et sa place (importante) chez les Franciscains car cela va influencer sa vision du monde. Par exemple, il sera beaucoup moins confiant dans les capacités de l'homme à connaître Dieu que ne l'est Thomas d'Acquin, dominicain. En effet, Bonaventure associe l'humilité à la raison humaine qu'il considère comme incapable d'accéder à la plénitude de la vérité sans l'aide de Dieu, contrairement à Thomas d'Acquin qui est beaucoup plus confiant dans les capacités de l'homme (...)
[...] Donc, si le monde existe de toute éternité et s'il a toujours porté des hommes, il a dû exister un nombre d'hommes infinis. Mais tout homme possède une âme raisonnable. Donc s'il y a eu une infinité d'homme, il y a eu une infinité d'âmes. Or ces âmes sont naturellement immortelles. Donc si il a existé une infinité d'âmes, il en existe actuellement encore une infinité, ce que Bonaventure avait déclaré précédemment comme impossible. La constitution métaphysique des créatures Toute créature est composée de matière et de forme. Cela est également valable pour les âmes et les anges. [...]
[...] Docteur de l'Eglise, grand théologien, accessoirement canonisé en 1482 par le pape franciscain (ça aide, surtout que celui qui l'a déclaré docteur de l'Eglise en 1557 était également pape franciscain, Sixte Sixte IV, il prône l'importance de la foi sur la raison en philosophie, tout comme Thomas d'Acquin. Il se rattache également aux Ecritures et au Livre des Sentences de Pierre Lombard, ainsi qu'à saint Augustin, pour l'élaboration de ses doctrines. Il s'oppose à quelques grands noms de la philosophie, tel Aristote, Platon et Thomas d'Acquin. Il s'oppose également à la philosophie arabe Bibliographie Cours de Monsieur Fr. Beets, professeur de l'université de Liège. Bougerol Saint Bonaventure et la sagesse chrétienne, Paris, Editions du Seuil Gilson La philosophie de Saint Bonaventure, Paris, Librairie J. [...]
[...] Saint Bonaventure (Jean de Fidanza) 1. Biographie Bonaventure est un philosophe du 13e siècle ; il est né vers 1220 et est mort en 1274. Il rejoint l'Ordre des frères mineurs où il rencontre son mentor, le théologien Alexandre de Hales. Il est important de signaler son attachement et sa place (importante) chez les Franciscains car cela va influencer sa vision du monde. Par exemple, il sera beaucoup moins confiant dans les capacités de l'homme à connaître Dieu que ne l'est Thomas d'Acquin, dominicain. [...]
[...] Pour Bonaventure, il est impensable qu'une nature ne soit pas substance. Toute nature a en elle sa raison d'être et son individualité. Nous pourrions distinguer dans une personne ce qui en elle est nature et ce qui est substance. Mais cette distinction sera le fait de notre raison, comme une dissection conceptuelle destinée à faciliter l'intelligence des choses. Nature et substance ne sont pas des choses distinctes dans la réalité. Dans la créature raisonnable, la personne possède plusieurs natures : la nature corporelle et la nature spirituelle. [...]
[...] La perfection suprême est Dieu. La vue des créatures permet de remonter à l'existence de Dieu. Il est possible de comprendre l'univers car chaque créature est un vestige du créateur. Selon qu'elle est plus ou moins éloignée du créateur, la créature porte un nom différent en fonction de son rapport avec lui : ombre : elle est rapportée au créateur de façon générale vestige : elle est rapportée au créateur comme à sa cause image : elle prend comme objet Dieu. [...]
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