Pour commencer, la sagesse peut-elle se définir en une seule et unique chose ? Dès l'Antiquité, au IIIème siècle avant JC, les grandes idées de la sagesse divergent : le stoïcisme qui refuse la domination du désir et des sentiments sur le corps, ne va pas dans le même sens que l'épicurisme, qui lui, met en avant le plaisir quotidien.
A première vue, nous pourrions même dire qu'elles sont contraires ! Ainsi, il serait faux de créer une opposition entre le bonheur et la liberté pour parvenir à une définition de la sagesse. Cependant, ces trois valeurs sont liées : ne recherchons-nous pas dans notre vie la sagesse, une certaine forme de liberté et bien sûr le bonheur ? (...)
[...] Un homme emprisonné n'est par définition pas libre car il n'a pas le choix de ses déplacements ni de ses envies. Mais peut-on être sage sans être libre ? Un sage, après une première réflexion ne pourrait être non libre, car un sage est amené à agir selon une pensée qui lui est propre, il a une opinion personnelle, il n'est donc dominé par aucune force extérieure. Cependant, Socrate, qui avait acquis une certaine sagesse, et qui voulait apporter la liberté et le jugement aux hommes a été mis à mort car les hommes ont eu peur de ce changement. [...]
[...] Inversement ; a t-on besoin du bonheur pour être sage ? Ce point là est plus compliqué ; le bon bramin est déjà très sage, mais recherche toujours plus, il recherche l'horizon de la sagesse. Cependant, il est malheureux. La philosophie lui apporte donc du malheur car il ne parvient pas à obtenir de réponses. Mais s'il parvenait à les acquérir après avoir longtemps médité, il serait peut être le plus heureux des hommes et donc plus sage car il parviendrait à cette harmonie du corps et de l'esprit. [...]
[...] L'homme, lui, est d'un côté conditionné par sa situation d'homme, par le fait qu'il soit de sexe masculin ou féminin, qu'il soit blond, brun ou roux mais il n'est pas enfermé dans sa particularité car il peut porter un jugement critique et réfléchir sur sa condition ; ce que le chien ne fait pas. L'homme peut pour cela se considéré plus libre que le chien grâce à cette réflexion. La sagesse, le bonheur et la liberté sont, pour sûr, sur le même chemin. Ils nous mènent à une plénitude que tout le monde recherche. [...]
[...] L‘horizon de la sagesse est-il plutôt le bonheur ou la liberté ? Pour commencer, la sagesse peut-elle se définir en une seule et unique chose ? Dès l'Antiquité, au IIIème siècle avant JC, les grandes idées de la sagesse divergent : le stoïcisme qui refuse la domination du désir et des sentiments sur le corps, ne va pas dans le même sens que l'épicurisme, qui lui, met en avant le plaisir quotidien. A première vue, nous pourrions même dire qu'elles sont contraires ! [...]
[...] Le bonheur nécessiterait alors une part d'effort car sans elle le bonheur ne serait pas ce qu'il serait. En effet, le touriste qui monte en télésiège jusqu'en haut du sommet, ne ressentira pas la même joie profonde et intense. Ainsi, le bonheur et la sagesse sont liés, en étant complémentaires. Mais ils se situent au bout d'un long chemin parsemés d'obstacles qui rendent au fur et à mesure l'homme plus sage s'il cherche bien dans la bonne direction. Cependant le bonheur et la sagesse ne dépendent pas seulement d'eux mêmes. [...]
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