D'après l'opinion commune, la philosophie est une discipline peu utile, on peut donc vivre sans philosopher. Le texte "Problèmes de philosophie" de Russell est donc paradoxal puisqu'il nous invite à dépasser ce préjugé.
Il montre en effet que la philosophie est au contraire très utile dans la vie de l'homme car elle le libère de certains préjugés en élargissant son champ de pensée et en lui faisant découvrir de simples choses sous un aspect nouveau (...)
[...] Russel tout comme Descartes rejette les idées préétablies. Pour trouver une vérité sur laquelle s'appuyer il faut tout remettre en cause pour pouvoir par la suite accéder à la vérité même si celle si n'est pas conforme à ce que pense les autres. Il ne faut pas faire confiance aux autres, à leurs idées, à nos sens car ils peuvent tous être à un moment ou à un autre être trompeurs. Pour ne pas se tromper il faut s'en remettre aux doutes car comme le dis Russel les doutes sont libérateurs Comme Socrate, Russel veut montrer qu'il n'y a pas de réponses préétablies, et que les apparences sont parfois trompeuses. [...]
[...] Dans la première phrase du texte, Russel, dit que la philosophie possède un caractère incertain. La valeur de la philosophie doit en réalité surtout résider dans son caractère incertain même. La philosophie ne peut apporter toutes les réponses aux questions que l'on se pose mais elle permet de se mettre dans l'embarra c'est-à-dire de comprendre et d'accepter que l'on ne sache pas. Elle permet d'emmener l'homme vers la réflexion, la connaissance du monde et de sois. Par la suite Russel nous dit que celui qui n'a aucune idée de ce que peut lui apporter la philosophie n'aura pas une vie remplie comme elle devrait l'être. [...]
[...] Cet individu se laissera persuader sans le consentement de sa raison. Dans la phrase qui suit, l'auteur déclare que la vie de cette personne n'aura pas de véritable but, de véritable sens. Elle sera vide d'intérêt. Pour un tel individu, le monde tend à devenir défini, fini, évident ; les objets ordinaires ne font pas naître de questions et les possibilités peu familières sont rejetées avec mépris. Toutes les choses, les objets, les personnes qu'il rencontrera le laisseront indifférent. Il sera indifférent à la connaissance du monde, de lui-même. [...]
[...] Pour qu'il se rende compte que les choses qui semblent les plus banales ne le sont pas et qu'elles laissent suspend des questions qui demeureront toujours sans réponse. Le but de la philosophie est de savoir que l'on ne sait pas. Russel par le biais de son texte veut nous montrer l'intérêt de la philosophie. Celle-ci débouche sur la connaissance, par le mot connaissance il ne faut pas comprendre le fait de tout savoir mais au contraire le fait de savoir que chaque question ne possède pas forcément une réponse claire et évidente. [...]
[...] Tout en ébranlant notre certitude concernant la nature de ce qui nous entoure, elle accroît énormément notre connaissance d'une réalité possible et différente ; elle fait disparaître le dogmatisme quelque peu arrogant de ceux qui n'ont jamais parcouru la région du doute libérateur, et elle garde intact notre sentiment d'émerveillement en nous faisant voir des choses familières sous un aspect nouveau.» D'après l'opinion commune, la philosophie est une discipline peut utile, on peut donc vivre sans philosopher. Le texte Problèmes de philosophie de Russel est donc paradoxal puisqu'il nous invite à dépasser ce préjugé. Il montre en effet que la philosophie est au contraire très utile dans la vie de l'homme car elle le libère de certains préjugés en élargissant son champ de pensée et en lui faisant découvrir de simples choses sous un aspect nouveau. [...]
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