Contrairement au positivisme face au progrès des autres philosophes de son siècle, Rousseau pense que celui-ci contribue au paraître et pervertit l'homme. Il amène l'homme à remettre en question son évolution et toute l'influence que la société a sur lui. Au même moment, Rousseau lance l'idée de l'homme pur qui n'est pas encore changé par le développement qui cause les maux de l'humanité (...)
[...] Il se questionne grandement sur le pouvoir qu'a la société sur ce que nous sommes. On pourrait donc dire que Rousseau fut un des philosophes qui engendrèrent la création de la sociologie. De plus, avec son concept de contrat social, qui promeut, par la volonté générale, une politique égalitaire pour tous et représentative du peuple en totalité. Rousseau, avec ses idées de liberté et d'égalité, enflamme les idéologies révolutionnaires de l'époque. Il propage une théorie qui emmènerait le pouvoir au peuple et non seulement à une infime minorité d'aristocrates. [...]
[...] Sans l'influence de la société, il n'y a aucune lutte de pouvoir et inégalité. Dans l'article EUROPE CENTRALE ET ORIENTALE - Bienvenue au royaume des kleptocrates ! (annexe nous avons un bon exemple de l'éloignement de l'état de nature de l'homme que la société engendre. En effet, on y traite de plusieurs cas où, au constat de l'importance de son statut par rapport aux autres individus, une personne profite, au détriment des gens qui l'entourent, de ses pouvoirs. Repensons au passage qui explique qu'en Europe de l'Est, les médecins ne soignent pas sans le versement d'une certaine prime, que les enseignants y donnent des bonnes notes qu'en échange d'argent. [...]
[...] On voit alors que certaines personnes visent premièrement la gloire et le pouvoir, avant même le bien- être du peuple. En s'éloignant de cet idéal, l'amour de soi s'est transformé en amour propre. Ce sentiment de bien-être s'est transformé en égoïsme et en narcissisme. Comme c'est le cas avec l'ex-ministre roumaine chargée de l'Intégration européenne, certains pouvoirs amènent certaines personnes à en profiter et à en faire profiter leur entourage. Elle en effet, comme il est écrit dans le texte, discrètement refilé les aides de Bruxelles aux sociétés de son mari et de son fils. [...]
[...] Il amène l'homme à remettre en question son évolution et toute l'influence que la société a sur lui. Au même moment, Rousseau lance l'idée de l'homme pur qui n'est pas encore changé par le développement qui cause les maux de l'humanité. Il l'appellera l'homme de nature. Il change complètement l'idée que l'on se fait de celui-ci. Il contredit d'abord Hobbes, décrivant les hommes naturels comme des brutes sanguinaires, puis Locke, qui les décrit comme des animaux sociaux. Rousseau amène à l'homme de nature une toute nouvelle définition en disant que c'est un être dirigé par son instinct de conservation. [...]
[...] En effet, l'expérience nous apprend que le rassemblement, le contrat social, a du bon, mais qu'il ne nous suffit pas afin d'atteindre l'égalité de tous. Le contrat social, afin d'être efficace, doit refléter la volonté de tous. Par contre, celui-ci est inaccessible si certains s'attachent au pouvoir comme ça a toujours été le cas. ROUSSEAU, Jean-Jacques, Discours sur l'origine de l'inégalité , p ROUSSEAU, Jean-Jacques, Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, t.III, première partie, dans CUERRIER, Jacques, L'être humain, p.46. [...]
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