Les alinéas qui précèdent et suivent ce texte traitent de la liberté de l'enfant au sein d'une problématique de l'autorité. Plus généralement, il s'agit de savoir comment l'H peut être libre et heureux. Le souci pédagogique bien présent est second par rapport à la méditation sur le statut de l'H. L'H est tiraillé entre deux lieux, l'état de nature et l'état civil (ou social). Si l'on suit le mouvement général de la constitution de l'humanité actuelle, on passe de l'état de nature (mythique, mais nécessaire à la pensée) à l'état social.
L'enfant nous oblige à repenser complètement le problème car son éducation est aussi une sorte de passage. Ce qui est vrai de l'humanité est donc vrai de la croissance personnelle. Le discours sur l'enfant est ici l'occasion d'une reprise difficile, l'incitation à rechercher une articulation entre nature et société (ou politique). L'enfant sert à actualiser les deux moments (états) quelqu'un est tenté de disposer dans le cours du temps (...)
[...] Puisque l'H ayant développé sa conscience et sa raison est devenue un être moral. D'où l'expression utilisée par Rousseau la moralité l'élève à la vertu est perfectible, son essence n'est pas immuable, surtout de son innocence inconsciente parla vie sociale, l'H devient capable de bien faire et de mal faire, de vices et de vertu. Ainsi s'explique ce qui pourrait paraître une contradiction. Si la société pervertie l'H. Il est clair aussi qu'elle le moralise. Cette seconde affirmation ne contredit pas la première mais au contraire la complète. [...]
[...] Les lois sont faites dirait Hobbes pour Tituis et Cassius et non pour le corps de l'état C'est le contraire pour Rousseau. La loi émanant du souverain en corps ne peut s'appliquer qu'à tous les sujets en corps Les mesures d'exécution des lois dès qu'elles concernent des individus sont non plus des lois mais des décrets qu ne peuvent émaner des copris législatifs. D'où la nécessité du pouvoir exécutif au gouvernement. Ce n'est as le rétablissement de la théorie de Montesquieu si vivement critiqué par Rousseau. [...]
[...] Explication de texte Rousseau, l'Emile Le texte : Ces considérations sont importantes, et servent à résoudre toutes les contradictions du système social. Il y a deux sortes de dépendances : celles des choses, qui est de la nature ; celle des hommes, qui est de la société. La dépendance des choses, n'ayant aucune moralité, ne nuit point à la liberté, et n'engendre point de vices ; la dépendance des hommes étant désordonnée les engendre tous, et c'est par elle que le maître et l'esclave se dépravent mutuellement. [...]
[...] Or le Contrat tel que l'entend Rousseau doit précisément lever les obstacles. Il est fort différent du Contrat social de Locke et des encyclopédistes qui ne font que renforcer des biens sociaux existants. Il est très différent du contrat ordinaire à la volonté de chacun des contractants s'affirment tout en se distinguant et se déterminant. Par le Contrat social, la volonté individuelle renonce à elle-même, Rousseau écrit dans le livre, chapitre 6 l'aliénation totale de chaque associé avec tous ses droits a toute la communauté et même la seule chose du contrat ? [...]
[...] Il procède par croisement de couple : deux sortes de dépendances : nature (choses) et société physique (choses) et morale et liberté (chose) et servitude Le schéma classique consistant à remplacer l'état de nature par l'état social, laisse sans vraie solution le problème de la liberté clé du bonheur. Il y a une apparente contradiction entre le Discours sur l'origine de l'inégalité et le Contrat social. Dans le discours, l'H social est dépravé, asservi dans le contrat social. Rousseau signale l'immense acquis de l'H social : le statut moral. D'animal stupide et borné l'H est devenu un être intelligent conscient de lui-même et du monde, doué de raison, connaissant le bien et le mal. [...]
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