Etude détaillée du livre I de "Du Contrat social" de Rousseau. Les grandes notions telles la loi, la morale, la légitimité, la légalité, le droit, le fait, la force ... sont toutes traitées dans ce document. Il comporte 4 pages qui expliquent très précisément le contenu du livre I de Rousseau (chapitres 1 à 5). Document parfait pour une révision des grandes notions, une compréhension de la pensée de Rousseau et une réalisation d'étude de texte.
[...] Du contrat Social, Rousseau (Livre Chap 1 à Livre I Préambule Légitime : en accord avec la loi. Mais LEGITIME LEGAL La légitimité est parfois fondée sur l'universalité. Ce que veut Rousseau c'est que la légalité soit légitime, c'est-à-dire en accord avec les lois morales, et donc juste et durable. Rousseau veut que la légalité soit conforme à la conscience de tous (Ce n'est pas parce qu'une loi ne me convient pas qu'elle est illégitime) La légitimité suppose que l'on respecte l'humanité des hommes c'est-à-dire le fait qu'ils soient libres. [...]
[...] Csq : Il faut donc penser une autre forme de contrat pour instituer une société d'hommes libres. Chapitre 5 A la fin du Chapitre on peut penser que toute association suppose une forme de soumission : soit je reste libre et seul, dans ce cas ma liberté n'a pas d'autre sens que l'indépendance, soit je vis en m'associant avec les autres pour ma sécurité mais en perdant ma liberté. On pourrait penser qu'un peuple peut vouloir être asservi à un seul individu. [...]
[...] Imposer par la force c'est imposer par contrainte. Donc celui qui obéit, obéit parce que la force s'exerce c'est-à-dire il obéit sans le vouloir. Par conséquent, sitôt que la force ne s'exerce plus l'obéissance disparaît. Donc, la force s'impose mais sans le devoir d'obéir. On parle de devoir pour celui qui a le pouvoir de commander lui-même volontairement c'est-à-dire pour celui qui est libre. Csq : Le droit du plus fort est une contradiction dans les termes car on parle de droit là où il y a des devoirs et il n'y a pas de devoir là où il y a de la contrainte (ex : un homme a le droit de me commander si et seulement si j'ai le devoir de respecter son autorité). [...]
[...] Pourquoi ? Renoncer à sa liberté c'est renoncer à un son pouvoir de juger et c'est renoncer à faire dépendre ses actes de son jugement. Se faire l'esclave d'un autre c'est décider de ne plus suivre sa volonté propre pour suivre toujours la volonté d'un autre. L'enjeu du Chapitre 4 est le suivant : un homme et par extension un peuple peut-il décider de se soumettre à l'autorité absolue d'un maitre ? C'est-à- dire peut-on décider de s'asservir volontairement ? [...]
[...] On pourrait penser que les citoyens décident d'avoir un père mais ils prennent un risque car le plaisir du pouvoir n'est pas limité par l'amour envers les citoyens. Il est possible de se maintenir sous l'autorité du père, c'est-à-dire sous sa dépendance pour avoir en échange la conservation et la protection. Chapitre 3 FORCE MORALITE DROIT FORCE Droit : légitime (je m'engage à respecter la loi) Force : illégitime (je fais sans le vouloir, je suis soumis) On pourrait penser que la force est un fondement naturel de l'autorité. Dans les faits, souvent la force s'impose. Mais l'autorité fondée sur la force n'est pas durable. [...]
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