Romantisme, nature, XIXe siècle, source d'inspiration, romantiques
Par un lyrisme qui célèbre le “moi”, le romantisme né au XIXe siècle fait primer le cœur sur la raison. En proie à un profond désenchantement, le vague à l'âme, les romantiques recourent à la rêverie, la spiritualité, l'exotisme, le passé à la recherche d'un idéal impossible. La nature est l'un des thèmes les plus chers à cette génération d'écrivains. Dans quelle dimension peut-on dire que cette dernière occupe une place importante pour l'homme romantique ? Pour répondre à cette problématique, nous étudierons en premier lieu l'idéalisation de la nature, pour ensuite nous pencher sur son rôle de confidente, et, enfin, son aptitude à susciter la méditation du poète.
[...] Lorsqu'il désigne l'automne, Apollinaire parle d'une « saison mentale » qui suscite la nostalgie et suggère l'approche de la mort. Vigny, quant à lui, dresse un parallélisme entre le loup et le chasseur, et l'homme et son destin dans « La mort du loup » extrait des Destinées. La nature est alors propice à la méditation, de part le paysage état d'âme qui transcrit les sentiments du poète, les souvenirs qui y refont surface, ou le parallélisme étroit que l'on peut établir entre elle et l'homme romantique. [...]
[...] Elle parait alors propice à la méditation du poète. La nature a été une source d'inspiration sans égal pour les romantiques, les invitant souvent à méditer sur divers sujets. Son éternité rappelait la finitude des humains, le rythme des saisons évoquait la fuite du temps Le poète discerne le paysage qui l'entoure à travers un regard muni du filtre de ses sentiments : il s'agit là d'un paysage état d'âme. Les tourments du personnage éponyme dans René de Chateaubriand apparaissent principalement dans le cadre agité dépeint par l'auteur. [...]
[...] La Dissertation : Le romantisme et la nature Par un lyrisme qui célèbre le “moi”, le romantisme né au XIXe siècle fait primer le cœur sur la raison. En proie à un profond désenchantement, le vague à l'âme, les romantiques recourent à la rêverie, la spiritualité, l'exotisme, le passé à la recherche d'un idéal impossible. La nature est l'un des thèmes les plus chers à cette génération d'écrivains. Dans quelle dimension peut-on dire que cette dernière occupe une place importante pour l'homme romantique ? [...]
[...] Elle le reflète dans sa dimension vulnérable et suscite sa mélancolie, son angoisse, son admiration, ses souvenirs. En pensant à l'ampleur de la matière que les romantiques y ont puisée, comment la nature continue-t-elle à influencer les poètes de nos jours. [...]
[...] Ceci est le cas de Lamartine dans « L'automne » extrait de ses Méditations poétiques où le poète, sur un ton oratoire, s'adresse à la nature avec laquelle il crée un lien affectif, lui confiant ses regrets, ses pensées sur l'écoulement du temps, la mort, la condition humaine, et traçant une parallèle entre son état de moribond et le sien. Le caractère virginal de la nature fait d'elle un symbole de paix et de pureté, en d'autres termes un lieu de recueillement idéal. En effet, dans « Soleils couchants » extrait du recueil Les Feuilles d'automne, Hugo qualifie les soirs de « sereins », trouvant dans le paysage un lieu propice à la méditation. Le poète, isolé dans un lieu paisible loin du milieu social, communie avec la nature, lui et elle ne sont plus qu'un. [...]
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