La notion de justice au sein de la société a toujours été fondée selon des modèles et des normes vers lesquels chaque individu devait tendre. Ces références peuvent néanmoins constituer des figures concrètes pour l'individu. Ainsi, les figures féminines ont souvent eu un rôle majeur dans la question de la justice. Cette importance donnée aux femmes est due à leur pouvoir dans le monde. L'exemple le plus emblématique est représenté par Gaïa, symbole de vie. Dans la sphère sociale, leur pouvoir est incarné plus particulièrement à travers à la descendance, elles sont donc impliquées de très près dans la notion d'héritage et de rang pour les familles. Cependant, nous pouvons nous demander dans quelles mesures ces figures féminines participent à la question de la justice dans le monde.
[...] Elles représentent les auxiliaires de la justice : Ô Justice, ô trône des Érinyes ! (Les Euménides, v.511.) L'autre visage de la justice représenté par Athéna, déesse de la sagesse : je dois moi-même à Zeus de bien user de ma pensée (Les Euménides, v.850). Grâce à cette qualité spirituelle, elle restaure la justice et l'harmonie. Ainsi, les figures féminines jouent un rôle prépondérant dans la justice divine, car elles incarnent le pouvoir, la puissance et la volonté de Zeus pour maintenir l'équilibre du cosmos, évitant ainsi la naissance du chaos. [...]
[...] Les figures féminines ont donc plusieurs rôles, d'une part elles sont l'incarnation de la justice divine, et représentent le pouvoir absolu de Zeus. Ces figures sont donc le symbole pour les hommes d'une justice qui s'abat sur quiconque bouleverse le cosmos. D'autre part, elles sont le reflet des actions qui vont à l'encontre de l'ordre des choses, mettant ainsi une limite à ce que les individus peuvent accomplir. En conclusion, les figures féminines sont donc des barrières pour définir la justice de ce monde. [...]
[...] Les figures féminines divines sont donc les représentantes de la justice de Zeus dans le monde des humains. Cependant, nous pouvons nous demander si les figures féminines humaines influencent la question de la justice. Les figures féminines sont aussi employées dans le monde des humains pour établir des critères de ce qui est juste ou non. Dans les Choéphores, le chœur va développer quatre exemples de crimes féminins célèbres dans la mythologie, qui illustrent la démesure féminine (l'hybris) : le parricide et l'infanticide. [...]
[...] Ainsi, les figures féminines ont souvent eu un rôle majeur dans la question de la justice. Cette importance donnée aux femmes est due à leur pouvoir dans le monde. L'exemple le plus emblématique est représenté par Gaïa, symbole de vie. Dans la sphère sociale, leur pouvoir est incarné plus particulièrement à travers à la descendance, elles sont donc impliquées de très près dans la notion d'héritage et de rang pour les familles. Cependant, nous pouvons nous demander dans quelles mesures ces figures féminines participent à la question de la justice dans le monde. [...]
[...] Ainsi les figures divines incarnent la justice et la volonté des dieux, influençant le monde des humains. Cependant, ce dernier est aussi influencé par des figures féminines plus concrètes, indiquant les bornes à ne pas dépasser pour l'individu. Ainsi cet aspect montre un modèle qui permet de détecter les actions qui vont à l'encontre de la justice. Dans la tragédie antique, la justice provient des dieux, incarnés par leur roi : Zeus. Ce lien entre Zeus et la justice est représenté par la fille de Zeus : Dikè Justice : elle est vraiment la fille de Zeus Justice, ainsi la nomment les mortels d'un nom qui lui convient (Les Choéphores, v.949). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture