Le premier type de rire va être mécanique : ce qui est communément appelé le fou rire. Le comique va se placer alors comme accidentel, nous allons être dès lors capable de rire, d'une distraction quelconque, de choses dramatiques. Ainsi l'action de quelqu'un trébuchant ou encore le temps d'après une cérémonie d'enterrement va le plus souvent provoquer chez nous le rire alors que la situation ne s'y prête théoriquement pas. Clifford Barney reprend très bien cette idée lorsqu'il dit « le rire seul échappe à notre surveillance » (extrait de Pensée d'une amazone) (...)
[...] Cette émission satirique de marionnettes est crée en 1988 par Greef. Elle fait la caricature du monde politique, des médias et des personnalités influentes. Les guignols soulignent les défauts et les problèmes du système. Cette émission est l'exemple même de la liberté d'expression. Cependant il est nécessaire de noté que les idées transmisses n'obtiennent pas une adhésion totale du publique. Autrement dit il ne s'agit plus réellement d'humour ici, mais plutôt de provocation. Le rire ne sert plus à amuser, mais à transmettre un message politique dont certains trouveront la justification plus que contestable. [...]
[...] Aussi ceci nous amène à la notion d'intention, de volonté. Plutôt que de chercher à définir d'éventuelles limites et autres sujets tabous. Autrement dit définir ce dont nous pourrions ou ne pourrions pas rire. Il est plus intéressant de se questionner sur l'intention même du blagueur. Finalement, à la question peut-on rire de tout, la réponse la plus sensée serait c'est l'intention qui compte Il se crée une véritable relation entre rire et intention. Ce système repose sur cet ensemble que constituent la sériosité, la ridiculité et la comicité. [...]
[...] Pourquoi vouloir rire de tout ? Le rire est une démarche, un moyen d'expression qui, comme tous les autres, peut être humanisant ou déshumanisant. L'intérêt de notre sujet n'est donc pas réellement de déterminé ce dont on peut ou ne peut pas rire. Mais plutôt de discerner que dans l'activité de l'humour, comme dans tous nos actes, nous sommes renvoyés à notre liberté et notre discernement. De ce fait, n'y aurait il pas l'idée de droiture, c'est-à-dire l'intention qui anime celui qui fait usage de l'humour, avec les risques d'erreurs, de maladresse, de mauvaises interprétations qu'il comporte. [...]
[...] Qui peut s'instaurer juge de la gravité estimée d'un sujet et de l'humour à son encontre ? L'humour se cache sous le masque de la dérision. Ces bornes dépendent de la dignité, du respect légitime à tout être humain. Ainsi discernement, subtilité et intelligence sont fondamentaux. Dès lors unités de temps et de lieu sont nécessaires afin de ne pas offenser le récepteur mais de se moduler sur ses aspirations. "Le rire est une chose sérieuse avec laquelle il ne faut pas plaisanter" disait Raymond Devos. [...]
[...] Le problème de rire du malheur des autres apparait comme primordial. Notamment celui de la maladie tels les tics et les tocs. Nous pouvons cités comme tout exemple le syndrome de gilles de la Tourette. L'individu atteint de ce trouble a des gestes incontrôlés, dit des jurons ou mots obscènes à haute voix. Ces personnes ne sont ni fou ni dangereuses. Cette maladie génétique étrange et méconnue est des plus comiques vue de l'extérieur. Cependant elle est dure à gérer pour les personnes qui en sont touchés. [...]
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