Dans ce sonnet, la guerre est évoquée par des éléments variés tels que les armes, les hommes, l'image de la destruction, et par une couleur particulière, et ce, surtout dans les quatrains.
Les armes apparaissent avec les termes "mitraille" et "sifflent", en relief avant l'enjambement... Ils ne s'appliquent pas à une arme particulière mais représentent plutôt un ensemble d'armement qui pourrait être très varié (fusils, canons , grenades...) (...)
[...] Ils préparent la vigoureuse opposition du dernier tercet. Le verbe de la relative coordonnée se réveille projeté au vers 12 traduit un changement brutal. L'image de la douleur. La conjonction quand souligne dans sa brutalité la simultanéité et ouvre sur une autre scène, celle de l'offrande des mères. Les deux groupes coordonnés ramassées et pleurant sont soulignés par l'enjambement des vers 12/13. Les termes ramassées et sous aux deux extrémités du groupe, renvoient à l'image du tassement et donc de la faiblesse, marquée également par l'adjectif vieux A l'intérieur, les mots angoisse et «pleurant insistent sur l'image de la douleur et du deuil, connotée par l'adjectif noir en relief à la fin du vers. [...]
[...] Dans ce poème, Rimbaud prend violemment parti contre la guerre. Cette dernière, le mal, est doublement représentée par des images de ses conséquences et par l'indifférence de Dieu et de l'Eglise. Nous allons étudier ce poème en nous penchant sur la façon dont la guerre est évoquée puis en nous intéressant à l'attaque du poète contre la divinité. LA GUERRE. 1)La guerre et ses images. Dans ce sonnet, la guerre est évoquée par des éléments variés tels que les armes, les hommes, l'image de la destruction, et par une couleur particulière, et ce, surtout dans les quatrains. [...]
[...] un gros sou à la césure, accentuant le caractère dérisoire et pitoyable de l'offrande. La précision lié dans leur mouchoir insiste sur la valeur de la pièce pour ces mères.et, l'écho à la rime avec noir fait apparaître la tristesse de la scène qui naît de la crédulité des mères. On perçoit ainsi une opposition entre le rire scandaleux de Dieu et la misère liée à la guerre, thème central du poème. CONCLUSION. A travers des images violentes, Rimbaud fait d'abord une sévère critique de la guerre, facteur de destruction et génératrice de malheur. [...]
[...] Le regard violemment critique que Rimbaud porte sur la guerre se double d'une attaque contre un Dieu indifférent. II- L^ATTAQUE CONTRE LA DIVINITE. L'attitude de la divinité. Dans le premier tercet, les verbes des relatives sont significatifs. Le verbe rit fait peut- être écho au verbe raille du vers 3 et de plus le fait qu'il soit monosyllabique introduit une certaine brutalité. Le verbe s'endort en relief à la fin du vers 11 suggère une action progressive, soulignée par les échos des sonorités en [à]. [...]
[...] Dans le 1er quatrain, la place symétrique de sifflent et croulent met en valeur l'acte et son effet. Au vers le verbe monosyllabique broie »souligne par l'image la destruction opérée par la guerre. Ces verbes d'action, comme on vient de le voir, ont tous un aspect ou un effet négatif. Les couleurs à travers les termes rouges, écarlates, feu colorent les quatrains d'un rouge dominant qui connote la guerre et le sang. Cette teinte rouge est mise en relief par le bleu du ciel infini du vers deux et qui, lui, connote la paix et le repos étemel. [...]
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