Revue de presse : la Belgique sans gouvernement

Résumé du document

Après Tintin au Congo, voici Tintin en Belgique ! Eh oui, les reporters affluent dans ce pays où sévit une crise nationale que qualifie Jean-Pierre Stroobants d' « Incompréhensible ? Oui, pour la plupart des Belges aussi » dans Le Monde. Une mésentente complète entre les deux communautés depuis 214 jours ! Comparable à la détention des deux journalistes français Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier depuis 381 jours. Un record européen proche du mondial, ils n'ont qu'à attendre le 30 mars signale France24.fr pour posséder ce titre. Vraiment, ils devraient se mettre aux bonnes résolutions !

Dans Le Figaro, on peut lire que le roi Albert II prend le relais faute d'avoir un nouvel homme provisoire à la tête du gouvernement. RTL Info Belgique explique que le médiateur Johan Vande Lanotte a demandé au roi d'être relevé de ses fonctions, poste qu'il exerçait depuis le 21 octobre 2010 car il ne pouvait concilier les les 7 différents partis. (...)

Extraits

[...] Sauf qu'ici ça dure depuis la seconde moitié du 19e siècle et que ça s'intensifie depuis 3 ans. Le pire est que le peuple ne fait rien. Ennuyés et usés à cause de la lassitude, c'est à en croire que les belges ont d'autres frites à fouetter. Mais bon, il est préférable que chacun prenne son temps pour aboutir à un accord qui se révèle efficace sur le long terme comme l'a expliqué Herman Daems, président du conseil d'administration de BNP Paribas Fortis. Autant se rassembler autour d'une bonne bière belge sans risque de tourner au putsch. [...]

[...] En réponse, "Les Wallons n'ont pas besoin de leçons de morale ou d'insultes", déclare Rudy Demotte, le ministre-président PS de la Wallonie. Contre un hypothétique accord, Le Monde prédit une partition du pays à partir de nouveaux scrutins. Eh oui Loïck, l'horizon de la Belgique semble bien sombre. Véritablement la Belgique est un homme malade où tout le monde y va de son diagnostic. Jean pierre Stroobants, dans le monde, met en avant 3 hypothèses sur l'avenir pour le moins incertain de la Belgique : D'abord, les pessimistes résignés qui pensent que l'interminable crise s'achèvera par l'éclatement du pays. [...]

[...] Le pire des scénarii consiste à ce que la Belgique tente de survivre jusqu'à une probable élection. (La crise politique entraîne-t-elle d'autres problèmes ? En effet, elle doublée d'une crise économique. Le branle-bas de combat fait fuir les investisseurs sur le sol belge. Dans les colonnes du quotidien Le Soir, plusieurs chefs d'entreprises ont tiré samedi la sonnette d'alarme. D'ailleurs, RTBF.be titre La Belgique dans le top 16 des pays qui pourraient faire banqueroute France24.fr montre l'inquiétude des différents grands patrons présents sur le territoire. [...]

[...] Chacun y va du sien ! C'est aux plus gros partis de chaque camp qu'il revient de relancer les débats. Notamment aux francophones car ce sont les derniers à avoir refusé les propositions des flamands. Selon la radio RTL Info, les plus demandés sont les socialistes francophones et les nationalistes flamands afin de reprendre le flambeau. Au journal télévisé de la VRT, la chef de file des socialistes flamands, Caroline Gennez n'est pas confiante : "Celui qui pense qu'il sera plus facile de scinder le Bazar de l'Hôtel de Ville avec Maingain président des Fédéralistes démocrates francophones et Reynders président du Mouvement Réformateur wallon autour de la table croit encore en un Saint-Nicolas pour adultes. [...]

[...] Le journal la presse affaire vient lui aussi faire ressortir ce problème et titre Crise financière : coup de semonce pour la Belgique En effet quand on parle de semonce : l'aviation de guerre n'est bien évidemment pas le problème principal. Mais le vol belge à destination de la faillite pourrait peu à peu commencer sa descente Six mois après les élections législatives, la Belgique subit une pression croissante pour enfin se doter d'un gouvernement si elle ne veut pas être le prochain pays de la zone euro à basculer dans la crise financière. Le FMI lui aussi essaie de limiter les turbulences et conseille à la Belgique d'assainir sans délais sa situation financière. [...]