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L'État, par définition, représente l'ensemble des institutions nécessaires au bon développement d'une société. Il est plus que nécessaire, il est indispensable ; sans lui, c'est l'anarchie qui règne sur ce monde. Par exemple, comment un homme âgé se défendrait sans police ?
La justice est le fait d'être juste, elle est le fait de savoir trancher équitablement, de prendre une décision morale et logique. Sa conception peut changer, la vision de justice peut différer et parfois perdre tout son sens. Elle est le pilier des États et permet également l'ordre en société.
L'État pourrait alors décider de ce qui est juste, s'il est rationnel, et que son fondement respecte les hommes ; tout en lui garantissant une certaine liberté.
[...] De même, le fait de dénoncer et de frapper un juif sans raison juste était valorisé et complètement moral. Aujourd'hui encore, certains États nuisent à leur population, leur vision de justice paraît complètement absurde. Par exemple, en Chine où certaines coupes de cheveux sont interdites, et des individus peuvent être attrapés par la police et enfermés si jamais ils l'ont fait, pourtant ils ne font de mal à personne. On retrouve également des États qui basent leur justice sur la religion, mais de façon extrémiste, et vont alors forcer leurs habitants à pratiquer celle-ci, sous peine de sanction terrible. [...]
[...] Cependant, le fait de laisser la liberté à l'État de décider ce qui est juste, et ce qui ne l'est pas serait d'une immense dangerosité, et c'est que l'on a constaté et que l'on constate encore aujourd'hui. Certains hommes politiques dont la raison n'est pas forcément bien construite, et qui vont fonder la justice sur les critères qui les arrangent. Une justice qui opprime, qui met en avant les plus riches, en les privilégiant, et qui laisse de côté les plus pauvres en rabaissant leurs droits. [...]
[...] Nous pourrions dès lors conclure qu'il ne devrait pas revenir à l'État de décider ce qui est juste. Pour conclure, nous pouvons dire que le pouvoir de justice pourrait premièrement revenir à l'État, si cet État se montre rationnel, équitable, bon, et en accord avec les libertés de chaque individu. Également, s'il ne soumet pas sa population à de la violence, par exemple, pour des raisons qui ne le méritent pas, telles que les croyances ou sa parole. Cependant, le pouvoir de justice ne pourrait pas revenir à l'État, car beaucoup ont une justice qui ne respecte pas les droits de l'homme, la liberté, la vie privée. [...]
[...] Ce même pouvoir de décider ce qui est juste ne devrait pas venir de l'État : pourquoi ? Néanmoins, d'autres États décident de ce qui est juste, mais sont atteints d'une certaine folie, qui les poussent à avoir une perception de la justice complètement dérivée. Nous pourrions dès lors parler de ce que Hannah Arendt appelle les « banalités du mal », cela signifie et désigne les différents États dans lesquels le mal et la restriction de la liberté règnent, mais que cela soit quand même désigné de « justice » et devient normal. [...]
[...] En effet, si un bon élève qui a la capacité de réussir était restreint financièrement, il serait juste pour l'État de mobiliser une petite partie de l'argent du peuple ainé pour pouvoir le distribuer aux plus pauvres, et ainsi réduire les inégalités, l'injustice. Dans cet État qui déciderait de ce qui est juste, le pour et le contre seraient pesés, et nul individu ne serait au-dessus d'un autre. Aucun par exemple n'aurait le droit de frapper quelqu'un gratuitement, si ce n'est pour se défendre. Si une violence, un vol, une injustice tout simplement était commis(e), il faudrait peser le pour et le contre, engager des dialogues, et punir celui qui est en tort, tel serait juste. [...]
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