Nous passons un tiers de notre existence à dormir, et par conséquent à rêver. Selon Freud, le rêve est le lieu d'une réalisation hallucinatoire de nos désirs. C'est aussi la voie royale vers l'inconscient, partie de notre système psychique au-delà de la préconscience (qui est encore accessible à la conscience) où les représentations ne peuvent parvenir à la conscience.
Aussi, la plupart du temps en racontant nos rêves, ne reconnaissons-nous pas le sens qu'ils ont, ni ce qu'ils expriment de nous-mêmes. Seuls les rêves des très jeunes enfants sont tout à fait clairs (...)
[...] Il existe des pensées de premier plan et des pensées d'arrière plan. Lorsque cette masse de pensées du rêve subit la pression du travail du rêve, ses fragments sont tordus, éparpillés On a alors absence de toutes relations logiques (car, parce que ) et on ne peut travailler que sur le contenu effectif des pensées du rêve. L'interprétation du rêve au niveau conscient devient un acte difficile, qui montre la nuance qui existe entre le fait de rêver et la notion de penser, opération mentale contrôlée et par nature, plus claire et plus compréhensible. [...]
[...] Selon Freud, Le rêve est le lieu d'une réalisation hallucinatoire de nos désirs. C'est aussi la voie royale vers l'inconscient, partie de notre système psychique au-delà de la préconscience (qui est encore accessible à la conscience) où les représentations ne peuvent parvenir à la conscience. Aussi, la plupart du temps en racontant nos rêves, ne reconnaissons nous pas le sens qu'ils ont, ni ce qu'ils expriment de nous-mêmes. Seuls les rêves des très jeunes enfants sont tout à fait clairs. [...]
[...] L'oubli est tout d'abord la trace d'une censure renforcée, c'est-à-dire l'effet du refoulement. L'oubli nous gène pour connaître nos rêves, mais il nous protège des désillusions. Le refoulement établit une barrière entre les contenus de la pensée inconsciente et la pensée consciente. Ainsi, le rêve est une réalité complexe dans laquelle l'inconscient s'exprime pleinement, de manière directe ou indirecte, pour révéler ce que le conscient ne veut, ou ne peut, voir, dire ou entendre. Mais alors, rêver est-ce penser ? Freud formule l'hypothèse de pensées qui échappent à notre conscience. [...]
[...] L'analyse du rêve doit donc montrer le sens caché de chaque rêve, qui est l'accomplissement d'un désir. Il n'y a donc pas de contenu insignifiant, tout est en relation avec le désir ou la censure. Selon Freud, le rêve est un rébus pour introduire l'étude des relations qui unissent le contenu manifeste, si souvent trompeur, au contenu latent, si souvent déguisé et rendu méconnaissable. Par ailleurs, le rêve ne nous est accessible consciemment qu'à partir du souvenir du rêve : pendant que nous rêvons, nous ne nous en rendons pas compte. [...]
[...] La découverte freudienne du contenu latent des rêves et de leur sens universel, celui d'être un accomplissement de désir, est un fondement essentiel. Freud y trouve une confirmation et une généralisation de ce que ses études chez les individus atteints de troubles lui avaient fait entrevoir du fonctionnement du psychisme humain. Les pensées inconscientes existent donc bien et Freud entreprend d'utiliser tous les processus ainsi découverts afin de pouvoir fonder une méthode révolutionnaire permettant la compréhension des rêves de n'importe quel individu. On peut donc dire que Freud a permis de montrer que rêver, c'est penser ! [...]
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