Conscience morale mondiale, humanisme, politique des bloc, individualisme, nihilisme, universalisme
La mondialisation. Les deux guerres de la première moitié du XXe siècle voient émerger une forme de conscience morale mondiale. Après l'échec de la SDN, l'ONU est créée d'abord dans le but de préserver la paix dans le monde : pour constituer des « nations unies », il faut un minimum de valeurs communes. La mondialisation économique et médiatique en rapprochant les hommes favorise les échanges et l'unification.
L'écroulement de l'URSS marque la fin de la guerre froide, des conflits idéologiques
traditionnels et de la politique des blocs. De plus en plus d'hommes se sentent € citoyens du monde ».
[...] Il y affirme que il est impossible de trouver en chaque homme une essence universelle qui serait la nature humaine mais que Il existe pourtant une universalité de la condition humaine [ . ] ce qui ne varie pas c'est la nécessité pour [l'homme] d'être dans le monde, d'y être au travail, d'y être au milieu d'autres, et d'y être mortel L'existentialisme sartrien propose une nouvelle conception de l'universalité de l'homme : Elle n'est pas donnée, elle est perpétuellement construite L'existentialisme n'exclut donc en rien l'universalisme. On sait que Sartre fait du marxisme un horizon indépassable pour l'humanité on peut imaginer qu'il aurait pu porter le même jugement sur l'humanisme. [...]
[...] Cette forme nouvelle d'humanisme propose de lutter moins pour imposer des valeurs que pour supprimer des abus, combattre des scandales. Il existe des formes de mal indiscutables qui sévissent dans le monde, notamment celles qui frappent les enfants, les ethnies persécutées, les victimes des totalitarismes. Le mal est souvent une donnée objective qui doit être combattue au risque de nier toute dignité à l'espèce humaine. Quelques titres d'André Glucksmann illustrent cette volonté humaniste de dénoncer et de combattre le mal et ses barbaries : Silence, on tue (1986), La Fêlure du monde (1993), le Bien et le Mal (1997), Le Discours de la haine (2004). [...]
[...] L'humanisme horizon incontournable ? L'évolution de Jean-Paul Sartre dans ses rapports avec l'humanisme est intéressante. En 1938, dans La Nausée, le héros Roquentin se livre à un réquisitoire acide contre l'humanisme face à l'Autodidacte qui y a trouvé sa voie Roquentin affirme que les courants les plus opposés se revendiquent humanistes de la gauche à la droite, des catholiques aux communistes, alors même que Ils se haïssent tous entre eux L'humanisme est à ses yeux un concept informe, creux, qui reprend et fond ensemble toutes les attitudes humaines [ . [...]
[...] Le retour de l'humanisme depuis les années 1980 Le retour de l'universalisme La mondialisation. Les deux guerres de la première moitié du XXe siècle voient émerger une forme de conscience morale mondiale. Après l'échec de la SDN, l'ONU est créée d'abord dans le but de préserver la paix dans le monde : pour constituer des nations unies il faut un minimum de valeurs communes. La mondialisation économique et médiatique en rapprochant les hommes favorise les échanges et l'unification. L'écroulement de l'URSS marque la fin de la guerre froide, des conflits idéologiques traditionnels et de la politique des blocs. [...]
[...] Le juste milieu ou la médiocrité (de medium milieu). Montaigne fait sien l'art de vivre aristotélicien du juste milieu de la raison car il permet d'échapper aux extrémismes des passions qui s'avèrent le plus souvent des solutions de facilité : On va plus facilement par les bouts [ ] que par la voie du milieu Il se défie des fausses grandeurs, en particulier de celles liées au pouvoir, ce qui lui vaut quelques formules très heureuses : "Nous avons beau monter sur des échasses [ . [...]
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