En posant la question « De quoi sommes-nous responsables ? », nous serions naturellement tentés de répondre que nous sommes responsables de nos actes devant la loi et que nous devons rendre des comptes à la justice si notre responsabilité est mise en cause. Être responsable, c'est assumer ses actes et s'en reconnaître l'auteur. Avoir une responsabilité, c'est la marque d'une certaine liberté, mais c'est aussi un devoir et donc paradoxalement, c'est une privation de liberté. Ainsi, il paraît raisonnable que pour tout acte important, nous en assumions les conséquences devant la justice (...)
[...] Que se passe-t-il lorsque notre jugement personnel rentre en contradiction avec la loi : sommes-nous toujours responsables ? Nous sommes responsables devant la loi, ainsi, nous avons un devoir légal. Nous vivons en pays démocratique et normalement respectueux des droits de l'homme. De fait, les lois de ce pays sont censées être justes. Ces lois sont crées et votées indirectement par le peuple (par l'intermédiaire du parlement). Il est donc convenu que nous sommes d'accord avec ces lois, que nous ne devons pas les ignorer et que nous devons les respecter. Nous sommes donc responsables devant elles. [...]
[...] Conclusion En posant la question De quoi sommes-nous responsables ? nous serions naturellement tentés de répondre que nous sommes responsables de nos actes devant la loi et que nous devons rendre des comptes à la justice si notre responsabilité est mise en cause. Être responsable, c'est assumer ses actes et s'en reconnaître l'auteur. Avoir une responsabilité, c'est la marque d'une certaine liberté, mais c'est aussi un devoir et donc paradoxalement, c'est une privation de liberté. Ainsi, il parait raisonnable que pour tout acte important, nous en assumions les conséquences devant la justice. [...]
[...] En conclusion, nous pouvons affirmer que nous sommes responsables seulement de certains de nos actes et de certains des devoirs qui nous ont été confiés. Cette responsabilité n'est en effet pas toujours avérée, car tout dépend de qui juge. Il peut s'agir de la justice (grâce aux lois), de notre propre conscience ou du regard des autres, et il arrive que ces juges se contredisent. Dès lors, nous ne pouvons pas affirmer avec certitude de quoi nous sommes responsables, car tout dépend du juge auquel nous nous référençons. [...]
[...] Les Allemands qui soutenaient Hitler sans véritablement connaître ce qu'il mettait en œuvre sont-ils responsables ? Peut-on alors être tenu pour responsable de ce dont on n'a pas conscience ? Il existe bien d'autres cas où l'on est en droit de se poser des questions sur la légitimité de la justice. En effet, prenons pour exemple les procès de Nuremberg, censés juger les responsables nazis après la guerre. Ce tribunal supposé international était en fait composé exclusivement de juges Soviétiques, Américains, Anglais ou Français, c'est- à-dire les vainqueurs. [...]
[...] Face à la loi, il y a deux types de responsabilités assez proches. La première, la plus naturelle est celle qui nous tient d'assumer nos actes et de rendre des comptes à la justice lorsque notre responsabilité est mise en cause. Toute erreur portant atteinte à autrui doit donc être punie. Ainsi, une personne responsable d'un accident de voiture mortel parce qu'elle avait bu avant de prendre le volant aura une sanction qui sera décidée par la justice : la personne doit assumer un acte car elle est responsable aux yeux de la loi. [...]
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