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La liberté est considérée comme un bien à préserver : elle est la manifestation de notre autonomie alors que tout dans le monde semble soumis à des causes. C'est ce qui en fait une valeur morale et même le fondement de toute morale. Car la liberté n'existe que si nous voulons agir par nous-mêmes et choisissons soit un bien, soit un mal. La liberté fonde notre responsabilité.
[...] Si nous laissons nos désirs et notre imagination nous guider, nous espérons vainement agir sur les choses extérieures. Ne cherche pas à faire que les évènements arrivent comme tu veux, mais veuille les événements comme ils arrivent , dit Epictète. L'indifférence du sage, qui sait qu'il n'est pas responsable de ce qui arrive, le rend heureux. La question de l'existence du libre arbitre C'est un bien d'affirmer notre libre arbitre , Descartes Descartes, dans les médiations métaphysiques , transforme radicalement le sens de l'indifférence stoïcienne, qui est une indétermination face à l'action. [...]
[...] La responsabilité est-elle fondée par notre liberté ? La liberté est considérée comme un bien à préserver : elle est la manifestation de notre autonomie alors que tout dans le monde semble soumis à des causes. C'est ce qui en fait une valeur morale et même le fondement de toute morale. Car la liberté n'existe que si nous voulons agir par nous-mêmes et choisissons soit un bien, soit un mal. La liberté fonde notre responsabilité. L'indépendance absolue et le fatalisme : deux écueils d'une pensée de la liberté L'indépendance et la liberté [ . [...]
[...] L'illusion de la destinée Le second écueil est le fatalisme. Alain, dans les Éléments de philosophie , explique que le fatalisme est une déviation du déterminisme. Dans les sciences, tout système est une structure en série de causes qui produisent des effets prévisibles et calculables. Le fatalisme étend le déterminisme à tout événement. L'idée fataliste, c'est que ce qui est écrit ou prédit se réalisera, quelles que soient les causes. [ . L'homme qui est né pour être noyé ne sera jamais pendu , dit ironiquement Alain. [...]
[...] La fin de l'État est donc en réalité la liberté , dit Spinoza dans le traité théologico-politique. Rousseau, dans Du contrat social , en conclut que la seule obéissance qui rend libre est fondée sur l'accord de toutes les volontés. Notre devoir d'être homme L'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait , Sartre Sartre a pensé l'homme comme liberté. Rien d'autre n'existe qu'une infinité de possibilités d'être. Il ne devient un être qu'en choisissant l'une de ces possibilités. [...]
[...] Cette relation physique inconsciente de tout être avec la causalité du monde explique que les hommes sont conscients de leurs désirs et ignorants des causes qui les déterminent . Le libre arbitre se fonde sur la transparence du sujet à lui-même ; or, pour Spinoza, c'est croire que le choix a lieu indépendamment de toute nécessité naturelle. C'est illusoire et irrationnel. Car cette conscience masque ce que nous sommes : une puissance naturelle d'agir qui tend à persévérer dans l'être . Or, en s'affirmant dans le monde, elle entre nécessairement en rapport avec d'autres puissances. [...]
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