Platon est un grand philosophe qui reçut son éducation de deux maîtres à penser: Socrate et Cratyle. Suite à cette éducation, il mit au point la doctrine des formes qui sépare la réalité en deux domaines : le domaine intelligible qui est l'objet de la science, et le domaine sensible qui est tout ce qui est perçu par les sens.
Platon dit, au travers des paroles de son personnage Socrate, que toutes les démonstrations scientifiques reposent sur des hypothèses, des présuppositions, mais qu'en même temps toute démonstration n'est permise que par l'existence de concepts nous permettant de nous représenter les objets dans le domaine intelligible. En effet, il existe une infinité de concepts qui nous permettent de visualiser ce que sont les choses, dans notre pensée. Ces concepts sont tous directement issus de l'essence de ces choses, c'est-à-dire de ce que sont ces choses.
[...] C'est ainsi qu'il illustre ces explications par des exemples comme le carré. Le carré que tracent les arithméticiens pour aider à résoudre leurs raisonnements n'est que représentation dans le domaine sensible du domaine intelligible, c'est-à-dire de la représentation que chacun se fait du carré ; du modèle du carré, qui s'apparente ici à son essence. Ainsi, dans la dernière phrase du texte, Platon met en évidence le fait que les représentations dans le domaine sensible du domaine intelligible sont entendues comme appartenant en réalité au domaine intelligible. [...]
[...] Par définition, l'essence correspondant à ce qu'est une chose, la représentation imaginaire se référant à l'essence découle forcément de la vérité. D'autre part, puisque les figures qui sont créées en réalité sont faites à partir de la vision que nous avons par exemple d'un carré de façon générale c'est-à-dire le dessin que nous faisons d'un concept lorsque nous voulons le concrétiser dans la réalité, est forcément déformé du paradigme initial, qui est un modèle commun que nous avons tous d'un concept. [...]
[...] Aussi, les exemples qu'il choisit sont simples et donc faciles à comprendre, ce qui permet aux lecteurs, qui sont les destinataires indirects, d'analyser les paroles et de capter le message que veut nous faire passer l'auteur. Platon insiste bien sur le fait que les figures que dessinent les arithméticiens et les géomètres leur servent de repères dans la réalité. Le domaine sensible permet donc de matérialiser en quelque sorte, l'image que nous nous faisons d'une chose. Ces dessins servent donc à mieux visualiser, et sont faits à partir des concepts de chacun, qui sont généralement les mêmes, sans quoi nous ne pourrions pas parler de quelque chose. [...]
[...] La République - Platon: le sensible est-il la représentation imparfaite de l'intelligible? Platon est un grand philosophe qui reçut son éducation de deux maîtres à penser ; Socrate et Cratyle. Suite à cette éducation, il mit au point la doctrine des formes : qui sépare la réalité en deux domaines : le domaine intelligible qui est l'objet de la science, et le domaine sensible qui est tout ce qui est perçu par les sens. Platon, dans La République, met en scène un de ces maîtres à penser, Socrate, qui n'est ici qu'un personnage fictif. [...]
[...] Socrate admet ici donc que son interlocuteur, Glaucon, connaît tout ceci, et lui rappelle donc pour pouvoir par la suite enchaîner sur la suite de son raisonnement. Tout ce dont parle Socrate et donc ici purement intelligible, puisqu'il ne parle que de concepts. Mais par la suite, pour arriver jusqu'à la fin de la démonstration, il dit que ces personnes se servent de figures qu'ils représentent. C'est donc ici l'intervention du domaine sensible, c'est-à-dire du domaine visible, perceptible par les sens. [...]
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