La représentation de la guerre d’Algérie dans plusieurs œuvres

Résumé du document

L'Algérie fut le premier pays à être colonisé par le gouvernement français en 1830. La République française voulait faire de l'Algérie un modèle pour toutes les autres colonies. Ainsi, avec l'aide de la propagande coloniale, l'Algérie devint le miroir de la France dans les esprits algériens et les esprits français.
Cependant, avec la Première Guerre mondiale, l'utopie des colonies parfaites commença à s'effondrer. Cela eut pour conséquences une montée du nationalisme dans les colonies : la négritude, un mouvement culturel et social lancé par les élites des colonies françaises. Le mouvement promouvait la fierté et le respect de soi et rejetait la politique de l'assimilation.

Extraits

[...] En conclusion, L'Hôte représente le combat pour la liberté politique et sociale auquel les Arabes ont fait face pendant cette période de la colonisation française. Les buts les plus importants de la colonisation française étaient achevés (tels qu'avoir emprise sur l'éducation et dominer la culture Algérienne). La colonisation française et la répression économique sont évidentes même au début, quand Balducci est sur son cheval et le prisonnier marche à ses côtés, avec ses mains liées. Cette nouvelle est la représentation de Camus de la situation qui était celle de l'Algérie à cette période de l'Histoire. B. [...]

[...] Le récit décrit comment la guerre d'Algérie a été tue, caché. C'était vraiment une guerre ? C'est parce que mon grand-père personne n'en parle vraiment se demande Marie. En effet, étant lycéenne, elle n'a jamais étudié la guerre d'Algérie. De plus, les gens qui ont vécu l'Algérie, étant combattants ou non, ne peuvent pas en parler, car cela ravive des souvenirs parfois trop difficiles à exprimer. C'était la guerre dit l'homme à voix haute plusieurs fois, comme si le silence était un consentement, et un devoir d'obéissance. [...]

[...] Le thème de la liberté est parti intégral de la philosophie de l'absurde de Camus. A l'intérieur de l'état d'absurde, Camus voit la liberté individuelle de choisir comme quelque chose qui donne une incroyable valeur à la vie. L'interaction entre Balducci et Daru met en relief l'importance de la liberté. Leur interaction est une majorité des dialogues de la nouvelle, et tourne principalement autour de l'ordre que donne Balducci à Daru. Daru veut garder sa liberté, son droit de faire ses propres choix, et Balducci honore le choix de Daru. [...]

[...] Leurs actions pendant la guerre sont devenues taboues. Elles n'avaient aucunement le droit d'en parler à quiconque, alors même qu'elles se sont sacrifiées pour leur patrie, risquant leur vie a chaque instant. Elles ont donc vécu emmurées dans le silence, parfois internées contre leur gré ou torturées, elles ont fini dans l'oubli. Finalement, j'ai remarqué a quel point la notion de silence est présente dans Entendez-vous dans les montagnes de Maïssa Bey et Femmes d'Alger dans leur appartement d'Assia Djebar. [...]

[...] L'héroïne, dont le nom est inconnu, est algérienne. Elle est la fille d'un glorieux martyr de la révolution des années 1950. Elle a un passé trouble et elle cherche à reconstituer la mort de son père. Marie est une jeune fille française. Elle est la petite fille d'un pied noir. Son grand-père a combattu an Algérie pendant la guerre. Et enfin, Jean, le seul homme. Il est un ancien soldat de l'armée française. Il était un appelé du contingent envoyé en Algérie. [...]