Renoncer au désir, but de la vie, bonheur, motivation, liberté, Platon, accomplissement personnel, folie, courage, vie humaine, consommation
Beaucoup de philosophes se sont interrogés sur le but de la vie, quel est-il ? Certains affirment que c'est le bonheur, que la vie n'a pour unique et seul but d'atteindre le bonheur. Mais qu'est-ce que le bonheur ? Une sensation de bien-être ? Il semblerait que nos moments les plus heureux sont lorsque nous arrivons à accomplir nos désirs, sachant cela, pourquoi devrions-nous renoncer au désir ?
[...] Étant le moyen d'atteindre le bonheur, devrions-nous vraiment renoncer à l'accomplissement de nos désirs ? Ensuite, renoncer est une action volontaire, une décision consciente, mais comment renoncer à quelque chose, à un besoin que, parfois, même souvent, nous ne contrôlons pas, un besoin qui peut arriver à n'importe quel moment, pourrions-nous nous défaire de quelque chose de si naturel pour nous ? Enfin, le désir, qu'est-ce qu'un désir ? C'est un besoin, parfois vital (se nourrir, boire, etc.) ou parfois juste une envie (acheter quelque chose qui nous plaît, voyager, etc.), quel qu'il soit, le désir est quelque chose de naturel pour nous, il peut arriver à n'importe quel moment, sans que nous puissions le contrôler, il fait partie de notre être, cependant, nos désirs ne sont qu'éphémères. [...]
[...] Sachant cela, devrions-nous renoncer au désir, ou au contraire, tous les accomplir jusqu'à atteindre, un jour peut-être, un bonheur suffisant ? Effectivement, les désirs ne sont pas nécessairement faciles à accomplir, ou moralement bons. Venant de nous-mêmes, la plupart de nos désirs proviennent de notre imagination, de nos rêves par exemple, ce qui laisse à penser que nos désirs n'auraient pas de limites. Imaginons un désir si grand, que nous serions sûrs qu'il nous apporterait un grand bonheur, mais pour accomplir ce désir, nous serions forcés d'enfreindre les lois, ce désir étant opposé à la justice, ou à la morale sociale, devrions-nous vraiment l'accomplir ? [...]
[...] En effet, selon nos décisions, nous emprunterons des « chemins » différents, nous amenant à d'autres décisions, produisant ainsi notre propre évolution dans notre vie, y renoncer reviendrait donc à vivre sans savoir où l'on va, à « avancer à l'aveuglette », cette vie mérite-t-elle d'être vécue ? Cependant, le désir n'est pas synonyme de folie. Il est vrai que tous nos désirs ne sont pas déraisonnables, ils sont tous différents, et de difficultés différentes à assouvir. Ces désirs qualifiés de « fous » nous viennent de nous-mêmes, ainsi avoir quelques désirs moralement inassouvissables n'implique pas nécessairement une crainte de notre personne, qui plus est, comment vivre sachant que nous serions effrayés de nous-mêmes ? [...]
[...] Pourquoi renoncer au désir ? Beaucoup de philosophes se sont interrogés sur le but de la vie, quel est- il ? Certains affirment que c'est le bonheur, que la vie n'a pour unique et seul but d'atteindre le bonheur. Mais qu'est-ce que le bonheur ? Une sensation de bien-être ? Il semblerait que nos moments les plus heureux sont lorsque nous arrivons à accomplir nos désirs, sachant cela, pourquoi devrions-nous renoncer au désir ? Bien sûr, cette question n'est pas la plus simple qui soit, et a besoin d'être analysée afin de la traiter. [...]
[...] De plus, comment définir de déraisonnable quelque chose qui nous mène à nos objectifs et qui nous permet de mûrir ainsi que d'avancer dans la vie ? En guise de conclusion, nous pouvons affirmer que le désir n'est pas nécessairement quelque chose de mal. Son analyse nous a permis de voir que l'assouvissement de ces désirs nous permettait de nous frayer un chemin dans la vie, il aspire à notre liberté et notre motivation. Mais est-ce vraiment la seule chose qui nous permet de continuer à vivre, est-ce vraiment la chose qui nous est la plus nécessaire en tant qu'homme ? [...]
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