Nous vivons dans un monde contingent où tout n'est pas déterminé à l'avance. De ce fait, nous sommes régulièrement confrontés à des choix : continuer ou non ses études ; s'investir dans une fonction politique ou consacrer son temps libre à des activités d'ordre privé ; se marier, rester célibataire ou vivre en concubinage. Plusieurs possibilités s'ouvrent à nous et nous devons opter pour l'une d'entre elles. Ainsi notre vie même est contingente (...)
[...] Peut-on renoncer à sa liberté ? Plan: Introduction Renoncer à sa liberté ? Transition II) Entre passion et liberté ? Transition III) Avons-nous le droit de renoncer à notre liberté ? Conclusion Introduction: Il est difficile d'être libre. La liberté implique une responsabilité qui peut être vécue comme un fardeau auquel on ne souhaiterait pas dérober. On peut ainsi être tenté de renoncer à sa liberté. Mais on se heurte immédiatement à un paradoxe : la renonciation est l'acte volontaire par lequel on consent à se débrouiller d'un bien, c'est un choix libre. [...]
[...] Peut-on alors renoncer à sa liberté ? Renoncer à sa liberté ? Nous voudrions montrer qu'il n'est pas possible, de renoncer à notre liberté de choisir dans la mesure où cette dernière fait partie de nous et est présente dans chacun de nos actes. Nous vivons dans un monde contingent où tout n'est pas déterminé à l'avance. De ce fait, nous sommes régulièrement confrontés à des choix : continuer ou non ses études ; s'investir dans une fonction politique ou consacrer son temps libre à des activités d'ordre privé ; se marier, rester célibataire ou vivre en concubinage. [...]
[...] Si il est ainsi possible de renoncer à sa liberté, on peut se demander ce qui motive un tel renoncement. Il est exigeant et pénible d'être libre. La liberté demande des efforts : l'effort de ne pas céder à tous ses désirs ou encore l'effort de la pensée pour ne pas être prisonnier des préjugés. Elle requiert le courage de prendre des risques et d'assumer le poids de ses responsabilités. Elle n'est pas exempte de chutes, comme en fait un enfant qui apprend à marcher. [...]
[...] On ne peut accéder à l'autonomie qu'en s'obligeant à obéir aux lois que notre raison nous dicte, ce qui suppose d'abandonner la possibilité de faire tout ce qu'on souhaite. Conclusion : On ne peut pas se déposséder de sa liberté de choisir car on est condamné à choisir même quand on cherche à ne pas choisir. On peut cependant choisir de ne pas exercer activement sa volonté. C'est le cas lorsqu'on se laisse paresseusement aller à ses passions ou quand on se laisse conduire par d'autres hommes. On renonce alors à maîtriser son existence. [...]
[...] Comment vivre en société sans pour autant renoncer à sa liberté ? La vie en collectivité suppose que nous renoncions à notre indépendance naturelle car nous devons obéir à des règles afin d'assurer une coexistence des libertés. Ainsi, nous renonçons à notre indépendance, fragile car protégé par notre seule force individuelle, pour gagner une autre forme de liberté, la liberté civile, protégé par une force plus grande, celle de la loi. Précisons que cela n'est possible que sous un Etat démocratique qui, en offrant aux hommes la liberté d'expression et de pensée, ainsi que le droit de vote, leur permet d'être autonomes. [...]
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