Dissertation de Philosophie consacrée à la religion. Elle met en avant les caractéristiques de la religion aussi bien au niveau communautaire qu'au niveau personnel. Mais il pose aussi le problème si l'Homme en société a réellement besoin de la religion.
[...] Cela permet à l'Homme de se rassurer. En effet, il a confiance, il a même foi dans la masse qui semble infaillible puisqu'elle est dirigée par une puissance infaillible au dessus d'eux. Le caractère transcendant de la religion renforce la confiance en son Dieu. En effet, le fidèle s'en remet à Dieu parce qu'il se voit borné, limité, et que Dieu est puissance infinie. Il n'a donc plus qu'à suivre la voie tracée par Dieu sans se poser de questions. [...]
[...] Ce choix n'appartient qu'à l'individu lui-même selon les libertés fondamentales. C'est ainsi que pour Kant on ne peut contraindre quelqu'un à entrer de force dans une communauté éthique car se serait nier la liberté de l'individu : malheur aux législateurs qui voudraient par la contrainte réaliser une constitution visant des fins éthiques. De plus, il reste très difficile de forcer quelqu'un dont il n'est pas convaincu de l'existence au départ, d'autant plus que la croyance ne repose sur aucune véritable preuve. Cela relève du moi intérieur de chacun. [...]
[...] La religion doit-elle être une affaire privée ? Introduction Selon l'opinion commune la religion ne doit dépendre que du choix de l'individu et donc demeurer une affaire privée. Cette attitude résulte alors du principe de laïcité, c'est-à-dire de la séparation de l'Eglise et de l'Etat (en 1905 pour la France, pionnière en ce domaine). Pour autant, le terme religion provient de religare qui signifie relier. La religion est donc une doctrine qui entend réunir, relier l'Homme au divin (Dieu, l'absolu, le Sacré, le Père ) ainsi qu'aux livres sacrés (la Bible, le Coran, l'Evangile). [...]
[...] La société a besoin de la religion pour sa nécessité sociale. Tout d'abord, la société religieuse est naturelle à l'Homme. Le culte que les Hommes sont tenus de rendre à Dieu n'est donc pas seulement un devoir personnel et privé, mais encore un devoir proprement social, c'est-à-dire tel que les chefs de la société civile sont tenus d'y participer en leur qualité même de chef, au nom de la société qu'ils représentent et personnifient. De plus, on peut remarquer que certaines de nos pratiques sociales les plus ordinaires sont encore à leur insu tout imprégnées de la religiosité : prendre la crémaillère rappelle un temps où la maison était un lieu sacré ou encore l'exemple de match de football ou une cérémonie nationale gardent les allures de communion. [...]
[...] Cette période sans foi, appelée nihilisme, ouvre de nouveaux horizons, de nouvelles valeurs. Pour Marx, la religion est l'opium du peuple et correspond à un rêve illusoire. De plus, (selon Marx toujours) la religion abruti l'Homme et l'empêche ainsi d'être actif au sein de la société Ainsi, abolir la religion en tant que bonheur illusoire du peuple, c'est exiger son bonheur réel. De ce fait, pour les athées, la religion ne doit pas être du domaine de la sphère privée dans la mesure où elle ne doit pas être du tout. II. [...]
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