Le XVIIIe siècle en France est appelé le siècle des Lumières. Les Lumières ont marqué le domaine des idées et de la littérature par leurs remises en question fondées sur la "raison éclairée" de l'être humain et sur l'idée de liberté. Les philosophes s'engagent contre les oppressions religieuses, morales et politiques. Les membres de ce mouvement se voyaient comme une élite avancée qui cherchait par-dessus tout un progrès du monde en combattant l'irrationnel, l'arbitraire et la superstition des siècles passés. Ils ont procédé au renouvellement du savoir, de l'éthique et de l'esthétique de leur temps (...)
[...] Dans les pays où la religion à une place très importante l'accès des femmes à la contraception est réprimé et l'IVG est considéré comme contraire à la religion et est même illégal. Des avancées scientifiques comme le préservatif ou encore la pilule ont été combattus au fil des siècles par l'Eglise. La religion dans ce contexte s'oppose donc totalement au progrès. La création du préservatif a été un immense progrès pour se battre contre le SIDA par exemple mais a été banni par l'Eglise qui est contre le contrôle des naissances. D'autre part, le nihilisme remet en cause la religion du progrès. Définissons d'abord brièvement le nihilisme. [...]
[...] Tentons de définir et de mettre en relation la religion et le progrès. Lorsqu'on parle de religion la première définition qui nous vient à l'esprit est la suivante : la religion est l'ensemble des croyances, sentiments, dogmes et pratiques qui définissent les rapports de l'être humain avec le sacré ou la divinité. Lorsqu'un individu est croyant, qu'il appartient à telle ou telle religion, c'est qu'il a la foi. Mais cette foi n'est pas seulement le fait de croire en Dieu elle a aussi une importance décisive dans la poursuite des projets humains. [...]
[...] On a le désir de créer des choses pas forcément utiles, c'est pourquoi on peut parler de la civilisation des gadgets. L'avènement du nihilisme dans la société n'a donc aucune foi dans le progrès puisqu'on se demande toujours A quoi ça sert ? on en vient à ne plus trouver d'utilité au progrès. Pour conclure, Les Modernes ont mis fin à l'idée de cosmos et ont mis en place l'idée que l'homme est maître de la nature, qu'il a le pouvoir de la modifier comme bon lui semble. [...]
[...] Dans une certaine mesure, on peut parler de religion du progrès car il est vrai que l'idée de progrès est liée à la foi religieuse. L'idée de progrès relève de la foi religieuse. En effet, selon Cournot : l'idée du progrès est devenue une religion car on a érigé l'idée en réalité absolue et tyrannique. Il affirme que l'idée de progrès a comme la foi religieuse la vertu de relever les âmes et les caractères. Il parle du progrès indéfini qui serait une idée de perfection suprême, d'une loi qui domine toutes les autres lois. [...]
[...] Il y a une réelle foi religieuse dans le progrès et une idéologie du progrès. L'optimisme joue un rôle important dans cette idéologie. Mais la religion peut parfois s'opposer au progrès c'est pourquoi on peut parler d'une religion contre progrès. Enfin, le nihilisme remet en cause cette religion. Mais si la religion occupe une place de moins en moins importante dans nos sociétés, quelles en sont les conséquences pour la religion du progrès ? [...]
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